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La jeune Leyla Pierre Louis, une douce encre sous plume

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Comme l’a dit Rodrigue dans la fameuse pièce classique de Pierre Corneille, Le Cid, « Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre des années. » Cette jeune fille, Leyla Pierre Louis, avec sa plume, met à nu sa valeur comme amante de belles lettres, et ne s’abstient point de faire couler son encre au goût de miel pour le plaisir de ses lecteurs.

Âgée  de 18 ans, Leyla est une jeune fille énamourée de l’écriture dès l’Aube de son adolescence. « Je me souviens qu’à l’âge de 11 ans, j’ai commencé à écrire  des petits poèmes », se rappelle Leyla. Aînée d’une famille de trois enfants, elle est venue au monde le 19 août 2002 à Port-au-Prince. Chérie par ses parents, elle a connu une belle et heureuse enfance.

En fait, «Ce que j’écrivais ne parlait que d’amour. Du coup, je me sentais obligée de les mettre à l’abri, loin des fouineurs », raconte Leyla avec une pointe d’humour. «A 11 ans, je n’y connaissais pas grand-chose. Néanmoins, j’ai continué à écrire des chansons, des trucs de ce genre etc », poursuit la poétesse. Elle voulut tout arrêter car, selon elle, ce fût une perte de temps à cet âge. « Cependant, j’ai continué à prendre mon pied dans la lecture », dit-elle dans un entretien accordé au journal pour un nouvel épisode d’Etre femme haïtienne.

Ce n’est qu’à l’âge de 16 ans, encouragée par ses profs de français et littérature, qu’elle reprendra goût à l’écriture. «Puisque le talent était là, je me suis dit pourquoi ne pas me lancer. Et voilà ! », Enchérit la rédactrice  de Encre sous plume, Leyla Pierre Louis et cheffe de rubrique Vendr’art au journal Le Quotidien News.  «Je n’écris pas seulement des poèmes, déclare la jeune fille. A vrai dire, j’écris beaucoup plus de nouvelles. Toutefois, je suis beaucoup plus épanouie dans la poésie, beaucoup plus libre car même avec les règles poétiques on peut absolument tout exprimer  à travers quelques vers », argue-t-elle.

Inspirée par tout ce qui peut stimuler son imagination, la muse de Encre sous plume traduit à sa douce manière le réel dans ses écrits. « Mon inspiration je la trouve à travers les mœurs de la société, notre mode de vie, les injustices. Ainsi, je repense la société, la remets en question,  et condamne ce qui n’est pas normal en vue d’une possible reconstruction », précise la jeune fille de 18 ans, en terminale au Collège Méthodiste de Frères. «J’ai aussi un petit penchant pour les sujets tabous, comme le sexe par exemple », ajoute-t-elle comme une héroïne qui espère briser les barrières sociétales.

« Des projets, j’en ai des tas. Je souhaite publier sous peu un recueil de nouvelles. J’y travaille », annonce Leyla au journal. Pour l’instant, la tête pensante de Vendr’Art (espace réservé aux passionnés de l’écriture dans les colonnes de Le Quotidien News) se consacre à son bacc. En attendant la publication de son ouvrage, les épris de belles histoires peuvent suivre son feuilleton écrit, « L’Interdit à fleur de peau » ainsi titré sur les réseaux sociaux, spécialement sur la page IG de Encre sous plume.

Statler LUCZAMA

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