Pitit desalin rejoint le bateau de l’opposition, mais…
2 min readLe train de l’opposition a presque tout le monde à bord en direction du naufrage du régime en place le 7 février prochain, selon plus d’un. Longtemps en contradiction avec le reste du bloc, Pitit Desalin, annonce qu’elle a donné finalement son accord à ses détracteurs.
C’est Moïse Jean Charles en personne qui a fait l’annonce. Il soutient avoir passé le chiffon pour le sauvetage du pays au bord du précipice. « Le pays est en danger et nous ne voulons pas que c’est la communauté internationale qui vienne nous imposer son dictat », balance, l’ex sénateur du nord d’un ton plus ou moins satisfait.
Jovenel Moïse a de quoi à s’inquiéter maintenant si le leader de pitit desalin est sincère. L’opposition plurielle aussi peut elle aussi commencer à siroter cette retrouvaille qui leur a tant fait du tort. À moins de quinze jours du 7 février 2021, les opposants au pouvoir semblent finalement prendre les mesures d’imposer au président la résistance proportionnelle à son obstination.
Pour ce qui a trait à la durée de la transition, l’opposition semble tomber d’accord avec Pitit Desalin. Au regard de l’insistant de l’ancien maire de Milot d’aller vers la cassation, il parait qu’il a finalement porté à la conviction ses nouveaux alliés à accepter cette option car, jusqu’ici c’est le choix adopté dans le projet d’accord politique bientôt officialisé par la direction politique de l’opposition démocratique (DIRPOD). M. Jean Charles a par ailleurs informé qu’à défaut de la cassation (très mince possibilité), l’opposition peut tourner vers une autre institution comme pour rejeter toute idée que ce soit un membre de la classe politique qui arrive à la présidence de la transition.
« Pitit desalin a fait beaucoup de compromis. Je le répète des compromis pas de compromission afin de trouver une solution définitive à la crise. Nous avons discuté avec ceux qui nous attaquaient. Nous sommes d’accord de choisir le président dans la Cour de cassation. Nous surveillons à la loupe que le président et le premier ministre reflètent l’image des gens derrières les barricades, de ceux qui vivent dans les quartiers populeux etc. », soutient l’ancien candidat à la présidence tout en mettant en garde ses co-équipiers de l’opposition. « Si nous constatons que ce sont les intérêts mesquins qui sont priorisés, le jeu sera à nouveau gâté ».
La plateforme Pitit Desalin en a profité pour informer qu’elle ne participera pas dans le gouvernement de transition. Elle voulait seulement cohabiter pour affranchir le pays de ce marasme dans lequel, il se trouve coincer et, planifier à remporter haut la main les prochaines joutes électorales. Il a souligné au passage qu’il a reproché aux autres opposants leur campagne mensongère à son égard.
La rédaction