Haïti-Politique : Quand la situation du pays interpelle certains jeunes leaders
2 min readLe Secrétaire Général du MTV, Schultz Simpssie Cazir a lancé, le 17 Février 2021, un message à la jeunesse concernant l’attitude à avoir face à la crise que traverse le pays. Le mouvement En Avant n’est pas non plus indifférent et se positionne puisque, selon Mikerlange Registe, la démocratie est menacée.
Dans un message publié récemment, le secrétaire général du MTV, Schultz Simpssie Cazir, exhorte les jeunes haïtiensà s’engager pour le changement du pays. « Le tableau que représente le pays aujourd’hui est triste et ne devrait pas nous laisser indifférents en tant que jeunes. Aujourd’hui plus que jamais, Haïti a besoin de tous, d’une jeunesse progressiste ayant une conscience sociale », déclare-t-il. Sans cela, selon lui, l’avenir s’annonce sombre.
Le secrétaire général du MTV est d’avis que personne ne devrait rester les bras croisés et en appelle à une mobilisation collective. La politique concerne aussi la jeunesse, soutient-il, car il est vrai que le pays nécessite une classe politique patriote, éclairée et progressiste. « Nous devons donc nous soulever contre la violation de la loi-mère du pays puisque le chemin vers lequel le pouvoir actuel nous conduit est destructeur pour notre avenir », affirme-t-il. Il avance encore que c’est un rendez-vous avec l’histoire et le choix s’impose entre la peur et la dignité.
Lecoordonnateur adjoint en charge du secrétariat général du mouvement En Avant, Mikerlange Registe, semble être du même avis puisque le parti avait répondu à l’appel de la société civile lors de la marche du dimanche 14 Février 2021 : « Nous avons marché pour soutenir la démocratie et réclamer l’Etat de droit », déclare-t-il. Selon lui, le peuple haïtien a rejeté la dictature depuis plus de 30 ans et bon nombre de personnes ont perdu leur vie pour cette cause, c’est aussi en signe de respect à ces gens que le mouvement s’est jointe à la marche.
Pendant ce temps, le président Jovenel Moïse n’a pas changé d’opinion au sujet de cette année qu’il a qualifiée de celle électorale. Pourtant, Mikerlange Registe est d’avis que ce n’est pas le sujet qui devrait être à l’ordre du jour dans un contexte politique compliqué comme celui-ci. « Il nous faudrait plutôt une table réunissant l’ensemble des forces vives du pays pour trouver un accord politique le plus consensuel possible afin d’envisager une sortie de crise », déclare-t-il. Selon lui, aux problèmes politiques, des solutions politiques.
Ketsia Sara Despeignes