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Des révélations fracassantes du New York Times au sujet de l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse

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Plus de deux mois après l’assassinat de l’ex président Jovenel Moïse, à son domicile, à Pèlerin 5, la confusion règne autour des circonstances qui ont concouru à ce crime odieux.

Selon les révélations du journal ‘’The New York Times’’, l’ex président Jovenel Moïse recevait des menaces de son ancien mentor  Michel Joseph Martelly. En effet, des informations pertinentes relatives à l’assassinat de l’ex président ont été relatées par le New York Times, le 14 Septembre 2021.

Selon le journal américain, le clivage politique entre l’ex préside Michel Joseph Martelly et son dauphin n’a cessé de détériorer. A l’origine de Ce désaccord, l’ex président Jovenel Moïse n’a pas voulu supporter celui qui l’avait désigné pour participer aux  élections de 2016 dans les prochaines compétitions électorales. « Le cabinet ministériel actuel est partagé entre les alliés du défunt et ceux de Michel Joseph Martelly qui devrait être le favori des prochaines élections en Haïti »,a indiqué le journal.

«Les relations entre les deux hommes devenaient  de plus en plus tendues », a avancé le New York Times qui cite de l’ancien président défunt. « Michel Martelly était en colère contre Jovenel Moïse pour n’avoir pas soutenu sa candidature aux  prochaines élections. Au cours des semaines qui précédaient l’assassinat de l’ancien patron d’Agritrance , le lead Vocal de Sweet Micky a fait pression sur Jovenel Moïse pour qu’il change de gouvernement en nommant de nouveaux ministres particulièrement Ariel Henry comme premier ministre »,a poursuivi le média américain.

Michel Joseph Martelly a insisté pour maintenir plusieurs responsables a des postes clés notamment  le ministère de la justice, le ministère de l’économie et des finances, mais également le poste de commissaire du gouvernement », peut-on lire dans cet article qui revient sur l’enquête autour de l’assassinat du président.

Dans l’intervalle, le dossier a provoqué un véritable bras de fer entre le chef du gouvernement Ariel Henry et des anciens collaborateurs du président assassiné. D’abord, l’ancien  chef du Parquet de la juridiction de ce Port-au-Prince Bed-Ford Claude, avait souhaité auditionner le chef du gouvernement  suite aux conversations téléphoniques entretenues, le 7 juillet, entre lui et Joseph Félix Badio, l’un des principaux suspects toujours recherchés par la police.

L’ancien Commissaire ainsi que le ministre de la justice et la sécurité publique, Rockfeller Vincent ont été démis de leur fonction à la suite de ce dossier. Le chef de l’exécutif a tenté de fournir des explications autour des allégations portées contre lui.

Dans une note en date du 16 Septembre 2021, le Bureau de communication du Premier ministre a fourni certaines explications sur la communication téléphonique entre lui et le dénommé Joseph Félix Badio. 

« Cette nuit-là, le Premier ministre a reçu d’innombrables appels, de toutes sortes, de personnes qui, en apprenant la terrible nouvelle, s’inquiétaient pour sa sécurité personnelle », a soutenu la note.

« Ariel Henry  venait d’être nommé Premier ministre, et qu’après un acte d’une telle gravité, nombreux sont ceux qui, naturellement, voulaient s’enquérir de sa situation et des dispositions prises pour garantir son intégrité physique. Il est donc difficile, aujourd’hui, après tous les soubresauts qui s’en sont suivis, sans se référer aux relevés téléphoniques, de préciser les noms de tous ceux qui l’ont appelé, voire la nature de leur conversation. D’autant plus qu’il n’arrivait pas à prendre tous les appels », a renchérit le bureau de communication du PM, réaffirmant la volonté de ce dernier d’œuvrer en vue de l’aboutissement de l’enquête.

Des auditions ont eu lieu d’autres  sont prévues dans le cadre de cette affaire

Après jean Laguel Civil (coordonnateur de la sécurité présidentielle) ,c’était le tour de l’ex-responsable de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN) s’était présenté au Cabinet d’Instruction en compagnie de son avocat, Me Jean Vandal.

Pour le moment, rien n’a filtré de cette audition qui  duré plus de 3 heures d’horloge dans les carrés du juge, qui a en outre invité l’ex première dame Martine Moïse à se présenter au cabinet d’instruction le 20 Septembre 2021.

« Les criminels sont là, ils nous regardent et nous entendent. Justice, justice, justice pour mon mari », avait martelé  l’ex-première dame lors des cérémonies funèbres de l’ancien président brutalement assassiné, on se le rappelle.

Mario Sylvain

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