Deux nouveaux centres d’accueil pour les contaminés de la Covid-19
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Le ministère de la santé publique et de la population (MSPP) annonce l’ouverture de deux nouveaux centres de prise en charge pour les personnes atteintes du coronavirus. Désormais la population peut se rendre soit à Canaan ou à Delmas 2 pour recevoir les soins que nécessitent leurs cas.
C’est le directeur général du MSPP qui a fait l’annonce. À Canaan, plus précisément, au parc sportif de l’espoir, un centre a été placé pour aider les gens testés positifs de la Covid-19 en quête de soin. Une autre cellule est localisée au niveau de Delmas deux avec la même vocation.
En ce qui a trait à ces deux centres nouvellement aménagés, M. Adrien informe que celui de Delmas deux est déjà fonctionnel. Environ une trentaine de patients y reçoivent déjà des soins. Il se situe sur l’ancien site aménagé pour assurer la prise en charge des patients accidentés à la suite de la fermeture de l’hôpital Sans frontière à Tabarre.
Si ce centre est fin prêt, il n’en est pas le cas pour celui de Canaan qui pourra desservir la population durant la fin de cette semaine, probablement. « Infrastructure, il est hors service. Il a une capacité établie de 200 lits avec possibilité d’accroissement en cas de besoin. La bas, nous aurons la capacité de donner des soins de niveau un et deux et, les malades souffrant de problème respiratoire y trouveront assistance », communique le DG.
Selon Lauré Adrien, le ministère qu’il dirige a fait le maximum avec le peu qu’il détient. Et, si l’on arrive à cette phase, parait-il, compliquée de la situation, c’est de la faute de la population qui n’a pas observé les consignes du MSPP, laisse entendre le numéro deux du dit ministère.
Le DG ne se veut pas vantard ni torpilleur. Son ministère fait beaucoup d’effort et, jusqu’à présent la stratégie mise en place donne de résultat. « Notre stratégie c’était d’éviter que nous ayons trop de cas de contamination. Nous avons testé sous base de signes et symptômes qui s’apparentent au coronavirus. Notre système de prise en charge a connu des revers. Nous sommes au parfum que notre système sanitaire comporte ses faiblesses. Mais , les moyens aussi nous font défaut », a souligné M. Adrien.
