Installation du comité consultatif indépendant du projet de la nouvelle constitution: ‘’Fanmi Lavalas’’ invite Jovenel à se préparer à la réponse populaire

Sur les ondes de Caraibes FM, Jodson Durogène, le dit sans langue de bois: que la commission est nulle et non avenue. Dénonçant l’instauration de la dictature dans le pays, il invite le locataire du palais national à se préparer à la réponse musclée de la population qui arrive à coup sûr.

Jovenel Moiise a fait un pas de plus vers la concrétisation de son rêve. Celui de refaire la constitution en vigueur. Le vendredi 30 octobre 2020, il a investi et installé, au palais national, le comité consultatif indépendant du projet de la nouvelle constitution. En attendant qu’il se met au travail et remettre son rapport au chef de l’État au temps fixé, l’opposition prédit déjà la conclusion: ‘’aucun résultat’’.

Selon le porte-parole de Fanmi Lavalas, le comité est mort-né. Ni lui ni le CEP ni toutes les autres actions du locataire du palais national dans le sens de la réalisation des élections ou du changement de la constitution n’accoucheront rien de positif. Au nom de la constitution, le peuple tranchera éminemment, persiste-t-il.

Pour Jodson Durogène, Haïti est en pleine dictature. Et comme un lavalassien de sang, il n’ébranle pas. Il fait confiance au peuple qu’il appelle à assumer sa responsabilité. Si des membres faisant partie de  l’opposition politique vacillent entre le doute et la peur, celui qui parle au nom de fanmi lavalas le croit comme s’il dépendait d’une formule mathématique assez simple: » ces gens ne peuvent pas réaliser les élections ».

Selon lui, Jovenel Moise est en train de faire passer le temps et liquider les caisses de l’État au profit des proches du pouvoir. Il impute les amalgames politiques de ces dernières semaines à une stratégie du pensionnaire du palais national d’utiliser des vendus de l’opposition à faire de la divergence dans la bataille populaire, poursuit le porte-parole. » ils ont l’argent de la CIRH. Ils ont aussi celui du petrocaribe.  Ils en font usage pour déboulonner le mouvement », laisse-t-il entendre.

« Anpil moun pral etone wè reyaksyon pèp saa », prévient-il,  reprochant aux différentes têtes de pont de l’opposition leur légèreté.  » Il est inconcevable que l’on accorde le statut de leader de l’opposition à tous les premiers venus. Le seul fait qu’un individu scande: aba Jovenel, ne fait pas de lui un chef de file de ce corps antigouvernemental », conclu l’homme politique.