Joseph Jouthe présente les civils armés comme des pièces irréparables

Le premier ministre haïtien, Joseph Jouthe revient à la charge. Cette fois, il n’y a pas que le gang « cinq seconde » à être menacé. Tous les autres gangs seront démantelés et les bandits traqués, promet le chef du CSPN. Fini le dialogue avec ces psychopathes car, il est impossible de les réinsérer socialement, balance M. Jouthe.

Dans un contexte où l’avenir du pays nage dans des eaux troubles, le premier ministre haïtien qui a déclaré la guerre au gang « cinq secondes » du village de Dieu, met en garde tous les autres gangs du pays. Selon le PM citant nommément les bandits des différentes bases, ils seront tour-à-tour traqués et démantelés. La police nationale enlèvera ses pieds de l’accélérateur jusqu’à ce qu’elle ramène la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national, soutient le locataire de la primature.

Il a fallu plus de huit mois au PM pour comprendre que la commission nationale de désarmement démantèlement et réinsertion (CNDDR) faisait du théâtre. Vu la putréfaction de la situation, le PM passe outre les commissaires pour déclarer la fin des pourparlers avec les civils armés.

« CNDDR la tap pale fransè. Dialoge ak bandi yo fini. Sak pa kontan se vin jwenn mwen », précise le chef du gouvernement, informant qu’il n’est pas possible qu’on insère ces gens, ces psychopathes dont chacune de leurs cellules crâniennes sont déjà désagrégées.

Les bandits semblent dépasser les limites au point de faire déborder de colère le PM. Donnant l’impression qu’il ne contrôlait rien, le chef du CSPN veut restaurer l’autorité de l’État. « Il faut que les bandits sachent que le pays est dirigé par des autorités et, qu’ils ne peuvent pas les mettre en défis », dit le chef de la primature, critiquant le comportement d’une frange de la population de ces quartiers populeux considérée comme des psychopathes qui acclament pour des bols crasseux les forfaits des bandits de grand chemin.

Ayant déclaré la guerre aux bandits, M. Jouthe informe aux civils armés que son slogan dorénavant est :  » je kale et alliés manyen youn manyen tout ». Comme pour tourner en dérision le G9, Jouthe Joseph précise que ses alliés sont les 12 millions habitants du pays.

Quant au bilan de plus de deux semaines passées au village de Dieu, le PM est vacillant là-dessus. Toutefois, il garantit à la population qu’il travaille à permettre à tout un chacun de pouvoir vaquer à leurs activités librement. Dans la foulée, il annonce des mesures spéciales pour assurer la sécurité de la population en cette fin d’année. Il rappelle aussi la visite dans des lieux difficiles de la capitale ce weekend du nouveau DGPNH tout en soulignant que son objectif est de pacifier tout le pays.

La rédaction