Kowalisyon Fanm Vanyan (KOFAV) et 9 organisations alliées se solidarisent avec Yolette Florent

Dans une conférence de presse tenue le jeudi 20 août 2020, des organisations de femmes dont KOFAV  dénoncent les actes de violence perpétrés contre la personne de Madame Yollette Florent, greffière au tribunal de première instance de thomonde.

Selon la Coordination de la KOFAV, Madame Joane Regis, on enregistre trop ces actes; la société toute entière doit parler d’une seule voix pour dire non. « L’abondance avec laquelle les actes de violence se multiplient doit interpeller la population, de nos jours personne n’en est épargnée, partant d’une simple citoyenne à celles qui occupent même des hautes fonctions de la République, c’est grave », Affirme Madame Regis.

Plus loin, elle estime que ces actes de barbarie entravent la lutte pour le respect des droits humains et ils méritent d’être punis avec la dernière rigueur. « En dépit  des efforts de certains organismes de défense des droits humains, les délinquants n’entendent pas chômer », constate la Coordonnatrice

«Raison pour laquelle l’action publique doit être mise en mouvement contre l’auteur, le juge, et les complices de cet acte qui souille la dignité de la justice haïtienne », tranche-t-elle.

Si on peut croire Madame Simon Osflort, porte-parole de ladite organisation, la KOFAV et alliés n’entendent pas faire marche arrière, mais comptent poursuivre leur revendication sous des formes diversifiées, sit-in, marche pacifique etc. « Le 28 août un sit-in sera organisé  devant le MCFDF pour exiger la ministre Monpremier de porter assistance nécessaire et appropriée à la victime»,  précise madame Osflort.

Il est récurrent, en Haïti,  que des cas dont la gravité est constatée et déplorée par la clameur publique échappe la conscience des autorités compétentes, aujourd’hui quelle justice peut-on espérer d’un appareil judiciaire quand l’enceinte même du tribunal est devenu repère d’injustice?

Mikerlange Registe

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