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La CARICOM se positionne en faveur du respect du processus électoral et de la constitution haïtienne

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Après l’ONU, l’OEA, l’OIF, le Département d’État Américain, c’est la CARICOM qui vient de se positionner sur la situation qui se déroule en Haïti. La déclaration de la CARICOM du 11 février 2021 vient donc à point nommé. Une déclaration qui a un double sens : appel au calme et au respect de la constitution haïtienne, définissant clairement les conditions dans lesquelles un président élu démocratiquement peut être remplacé, et ce n’est que par le biais des élections (ndr). Dans cette prise de position au regard de la conjoncture qui prévaut actuellement en Haïti, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) dit suivre de très près le déroulement des événements et observer avec une profonde préoccupation l’état actuel des choses. 

La CARICOM demande instamment à toutes les parties prenantes de respecter l’État de droit et du processus électoral, en raison du fait qu’il y a déjà un calendrier électoral qui a été fixé. En outre, la Communauté des Caraïbes s’exprime sur le climat sécuritaire. Elle se dit profondément angoissée par la situation sécuritaire, notamment les actions des bandes armées qui menacent le maintien de l’ordre public dans le pays et perturbent la vie et les moyens de subsistance de ses citoyens. Elleencourage toutes les parties à s’engager dans un dialogue constructif dans l’intérêt de la paix et de la stabilité et demande instamment que des mesures soient prises pour favoriser un environnement sûr, un retour à une vie normale et la construction d’institutions démocratiques durables.

Dans une publication sur sa page Facebook, le Ministre des Affaires étrangères et des cultes, Docteur Claude Joseph a salué la position de la CARICOM : « J’ai pris note de la position de la Caricom suite à ma conversation avec SG Irwin La Rocque CARICOMorg qui, tout en se réjouissant du calendrier électoral, appelle les acteurs politiques à respecter la constitution, l’état de droit et le processus électoral en cours ».

Toutes les instances internationales vont dans un seul sens : le respect du mandat présidentiel et la nécessité pour les protagonistes de la crise de se mettre d’accord pour la tenue des élections à deux tours, les 19 septembre et 21 novembre, et le référendum constitutionnel du 25 avril. Les acteurs de l’opposition haïtienne doivent entendre raison et saisir le train en marche pour enfin avoir accès au pouvoir par les urnes. Car, dit-on, il revient au peuple haïtien de choisir ses dirigeants.

Tout compte fait, il faut noter que la Communauté caribéennea pris naissance le 4 juillet 1973 du traité de Chaguaramas. Elle a pour mission de « renforcer les liens interétatiques dans la Caraïbe, et de construire un espace de libre-échange autour d’un marché unique : le CSME (économie et marché unique caribéen).

Riguens Saintelot Valcénat

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