Le monde, malgré les nombreuses tensions, ressemble à un village planétaire
5 min readCe monde interdépendant est l’expression de la mondialement. Le monde d’aujourd’hui satisfait à tous les critères qui définissent un système, d’où l’expression de système monde. Le système monde, c’est le maillage indissoluble de matières premières, de produits, de capitaux et surtout d’hommes et de femmes qui produisent, vendent, achètent, transportent et, enfin consomment. Mais le système monde c’est aussi des idées qui circulent, des modèle de consommations qui se répandent, qui peuvent compromettre la diversité culturelle des peuples.
Le monde, malgré les nombreuses tensions, ressemble à un village planétaire. Ce
monde interdépendant est l’expression de la mondialement. A l’aide de tes
propres connaissances, rédiges un exposé dont les grandes lignes sont
constituées des éléments de réponses des consignes ci-après :
1. Dégage l’explosion des flux mondiaux
2. Fais ressortir la place des acteurs de la mondialisation
Le monde d’aujourd’hui satisfait à tous les critères qui définissent un
système, d’où l’expression de système monde. Le système monde, c’est le
maillage indissoluble de matières premières, de produits, de capitaux et
surtout d’hommes et de femmes qui produisent, vendent, achètent, transportent
et, enfin consomment. Mais le système monde c’est aussi des idées qui
circulent, des modèle de consommations qui se répandent, qui peuvent
compromettre la diversité culturelle des peuples.
Développement
Les échanges d’idées autant que de marchandises se sont à ce point multipliés
qu’aucun Etat ne peut échapper à l’interdépendance, qu’aucune frontière ne peut
être étanche, qui aucun gouvernement ne peut prétendre bien gérer son pays sans
prendre en compte l’état du monde. Les échanges commerciaux ont beaucoup
contribué à unifier la planète en dépassant les Etats ou en les contournant.
Désormais l’économie est mondiale. La mondialisation touche tous les lieux et
tous les domaines. Aujourd’hui la mondialisation des médias permet de vivre en
direct n’importe quel évènement en tous points de la planète. Nous sommes dans
une sorte de village planétaire dans lequel toutes les populations vivent en
étroite interdépendance. Les échanges sont un facteur essentiel de la
mondialisation de l’économie et de l’interdépendance des nations. Dans le
domaine des échanges de produits, des discordances entre producteurs et
consommateurs résultent la puissance des flux de marchandises à travers océans
et continents. Certains pays ne produisent pas assez pour se nourrir, alors que
d’autres sont
entrés dans la société de consommation.
Des continents entiers ne peuvent vendre que des produits bruts, alors que d’autres élaborent des produits à haute valeur ajoutée. Le commerce international de marchandises tisse des liens de solidarité entre les pays du monde, mais il est à l’origine de formes de dépendance et de domination, les pays industrialisés contrôlent l’essentiel des flux mondiaux. Les échanges mondiaux peuvent être structurés par produits : matières premières ou produits de base, tels qu’ils se présentent avant transformation artisanale en industrielle, produits énergétiques, denrées alimentaires, biens d’élaboration industrielle. Dans l’ensemble du commerce mondial, l’exportation des produits manufacturés est devenue largement prépondérante en valeur. La part des produits agricoles et alimentaires ne cesse de décroître. Les échanges de combustibles et de minerais régressent aussi. Les matières premières, les hydrocarbures, le charbon, les minerais (fer et bauxite surtout), les céréales constituent les trafics les plus lourds.
La géographie et l’histoire humaine ont quadrillé de frontière les territoires de notre planète. Mais la terre est aussi sillonnée de flux d’hommes, de marchandises, de capitaux et d’informations qui les dévalorisent sans les abolir. A la fois essentiels et insaisissables, le capital et l’information sont de véritables facteurs de production. Par leur importance stratégique, leur mobilité extrême et le pouvoir qu’ils confèrent, l’information et le capital ne sont-ils pas aujourd’hui les leviers fondamentaux de l’économie mondiale ? Connaissant une grande révolution, l’information reste aujourd’hui un pouvoir et un enjeu économique. Les ordinateurs, les réseaux, les services de traitement et de transfert s’occupent de la diffusion de l’information celle-ci, comme l’agent, est le nerf de la guerre économique et la condition de l’indépendance politique : elle commande la stratégie des gouvernements, des États-majors militaires comme des firmes industrielles. Depuis 1960, ce privilège éclate sous la pression d’une double mutation : technique (innovations incessantes de l’information, des télécommunications et de l’audiovisuel…) économique et réglementaire (les énormes investissements nécessaire à la reconstruction.
ce privilège éclate sous la pression d’une double mutation : technique
(innovations incessantes de l’information, des télécommunications et de
l’audiovisuel…) économique et réglementaire (les énormes investissements
nécessaire à la conquête de vaste marchés poussent à la concentration des
firmes, luttant pour la conquête, l’exploitation et le contrôle de réseaux à
l’échelle planétaire). La prééminence des États-Unis d’Amérique sur l’échiquier
mondial de la communication et de l’information s’affirme toujours (le réseau
Intel sat construit en 1964 rassemble 109 pays, assurant les 2/3 de liaisons
téléphonique du monde grâce à 15 satellites et 180 station au sol, prééminence
des banques de données, les trente premières firmes de publicité au monde sont
américaines). Considérés comme le sang invisible de l’économie mondiale, les
circuits de capitaux sont difficilement saisissables. Les relations
internationales mettent également en jeu les mouvements de capitaux. Tout flux
monétaire n’est pas un flux de capital. La notion de flux de capital implique
celle de placement, ainsi que l’opération de crédit et d’emprunt.Comme tout
système, le système monde à sa propre dynamique sans cesse réactualisée en
fonction des événements. Les tensions, les crises, les bouleversements
politiques et économiques lui imposent aujourd’hui la recherche de nouveaux
équilibres.
Me. Gary CASIMIR, journaliste, avocat spécialiste du droit international.