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Le PHTK rejette « l’ Entente Politique de Transition » issue de la Passerelle

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Dans une note rendue publique ce mardi 12 novembre 2019, le Parti Haïtien Tet Kale (PHTK) exprime son désaccord sur « l’Entente Politique de Transition », un document issu de l’initiative de la Passerelle de concert avec plusieurs secteurs de la vie nationale autour de l’Après-Jovenel. Le PHTK qui se dit attaché aux principes démocratiques de la Constitution 1987 prône encore une fois le dialogue pour trouver un dénouement à la crise_

À travers cette note signée par Liné Balthazar, le Parti Tet Kale rejette de manière catégorique l’ « Entente Politique de Transition », résultat d’un accord obtenu au terme de 2 jours de discussion entre des membres de l’opposition où soufflait un vent de division.

PHTK déclare considérées ces résolutions adoptées le 10 novembre dernier, comme étant une proposition de plus n’ayant aucune force exécutoire qui fait l’objet de divergence dans le milieu politique et qui n’a pas le soutien des représentants de la société civile.

Le dit parti en a aussi profité pour dénoncer, dans cette note de presse, le fait que son nom soit associé à un document dont il ne partage ni la méthodologie, ni le format, ni le fond.

Tout en saluant cette démarche unitaire des opposants à l’actuel régime, cette structure politique à laquelle appartient le président Jovenel Moïse affirme être accrochée au respect des dispositions constitutionnelles qui exigent la conquête du pouvoir par  » des élections crédibles, apaisées et inclusives ».

« Dans un État de Droit, les mécanismes de renouvelement ou de remplacement liés au suffrage universel qui s’imposent à tous, excluent toute rupture à l’ordre démocratique, par l’intimidation, la violence ou effraction, à travers des structures de circonstance sans légitimité, ni titres, ni qualités », lit-on dans cette note.

PHTK dit toutefois vouloir oeuvrer au dialogue, à la négociation, à la concertation afin de résoudre la crise socio-politique actuelle et d’établir un climat de paix sociale, de tolérance, et de stabilité politique dont le pays a besoin.

Dans l’intervalle, le processus entamé par la passerelle afin d’organiser le départ ordonné du Chef de l’État suit son cours. Dans une interview accordée à un média de Port-au-Prince il y a quelques heures, le Pasteur Lemaitre Zéphir, porte-parole du la passerelle, a annoncé la formation d’une commission de 7 membres dont la tâche sera de désigner le juge de la Cour de Cassation qui prendra les rennes du pays après de Jovenel Moïse. La passerelle travaille présentement sur un document qui sera acheminé au Palais National sous peu, a-t-il ajouté.

Marc Andris Saint-Louis
drissaintlouis78@gmail.com

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