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Le refus d’accepter l’évidence

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Une réalité s’impose en Haïti. Le pays est au bord du gouffre. La misère, l’insécurité, la pandémie, la peur, les dilatoires politiques en sont des évidences quel que soit le camp politique auquel l’on appartient et ou  l’approche scientifique utilisée pour faire un zoom sur ce qui se passe dans le pays à l’heure actuelle.

Tous les indicateurs ne prouvent qu’une chose. Ce, depuis le bâillonnement de l’ère dite démocratique haïtienne. Le pays n’est pas dirigé. Autrement dit, la mauvaise gouvernance se succède, laissant dans la peine et le désespoir toutes les forces vives de la nation, notamment, la masse défavorisée.

Les élections se sont enchaînées, des gouvernements se suivent, la situation n’a pas amélioré sinon,  compliquée davantage. La permanence dans le désordre persiste.

Ayant vécu, entre autres, la catastrophe du 12 janvier 2010, l’épidémie du choléra et maintenant, la pandémie de la Covid-19, les dirigeants nationaux, parait-il, n’ont rien appris de ces leçons de la nature. Aucun de ces évènements n’a  pas été positivement exploité pour lancer le pays sur de nouveaux chantiers. Toujours et encore la politique des tonneaux vides.

Ceci nous a permis de prétexte de revenir sur cette crise à n’en point finir. Cette crise qui fait semblant que la Covid-19 n’est pas si ravageuse qu’on le dit. En guise d’être une préoccupation pour les dirigeants et aspirants dirigeants, elle sert de pont de ralliement pour attiser une guerre stérile.

Chacun s’accuse sans faire de l’introspection ni de mea-culpa. Les indicateurs socioéconomiques et politiques inquiétants sont noyés dans des palpables interminables. Aujourd’hui encore, ils reviennent avec le concept sans contenu matériel de  » système ». Ils cherchent à désorienter l’opinion sur de viles approches comme : les gardiens et les héritiers du système. Les questions réelles se rapportant à : quoi faire pour contrer la pandémie ;  comment mettre Haïti sur de nouveaux rails ;  quelle sacrifice faire du point de vue individuel que collectif pour oser penser un pays émergent à moyen terme ?, sont volontairement exclues des débats. Les politiques ne cessent de tourner en rond et ressuscitent à chaque occasion les mêmes et amorphes discussions. Attendez-vous demain à la résurrection de tabula rasa, de pays lock, d’accord X d’accord Y etc.

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