L’opposition opte pour la Cassation, Fanmi Lavalas prend ses distances
2 min readSeul Fanmi Lavalas des négociateurs n’a pas paraphé l’accord. Il reste cohérent à sa position de ne pas aller vers la Cour de cassation pour le remplacement de Jovenel Moise. Parallèlement, les signataires de l’entente politique de la transition ont tous opté à l’unanimité pour un juge de la Cassation.
Le parti Fanmi Lavalas avait une position claire quant au choix d’un juge de la Cour de cassation pour assurer la transition.
Malheureusement c’est le choix de la table de concertation qui a réuni toutes les structures de l’opposition et de la société civile durant deux journées de partage autour de la conjoncture. Dans une note rendue publique, le parti de l’ex president, Jean Bertrand Aristide n’exprime rien à propos de cette rencontre, cependant, il n’a pas paraphé le document d’accord sur la transition.
Dorénavant, l’on peut considérer qu’il fait cavalier seul. Pas dans la lutte pour renverser le systême mais pour monter un gouvernement de transition avec un juge comme chef d’état. Cette structure qui n’a jamais menagé ses efforts pour essayer de renverser le pouvoir du PHTK encourage pourtant
l’intensification de la mobilisation. Il encourage par ailleurs, les efforts de la population qui conclut que ce systeme doit etre renversé. Pour la presidente du parti, sa structure ne va pas abandonner la lutte.
D’un autre coté, l’opposition a paraphé un accord scellant les deux journées de discussions tenue dans la capitale les 8 et 9 novembre 2018. En conclusion ils ont statué sur la gouvernance, la mise en oeuvre d’une feuille de route pour la transition, une structure de controle et la durée du mandat. Une commission de sept membres a été aussi créée en vue de définir les critères devant choisir le remplacant du locataire du palais national, le nouveau chef de gouvernement, son gouvernement et les membres de la structure de controle. Il travailleront aussi à la finalisation de la feuille de route. Selon Junot Felix qui a pris la parole au nom des signataires, la passerelle jouera le role d’observateur en annoncant la tenue imminentes d’autres rencontres pour combler les zones d’ombres.
Trouvant pour une fois le consensus au sein de l’opposition, les signataires n’ont pas caché leur euphorie. Pour eux, c’est un pas important vers la démission du chef de l’état. Ils appellent la communauté internationale à supporter leur démarche tout en saluant le courage de la population qu’ils appellent à maintenir la mêche allumée.