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L’opposition est en position de négocier, selon le président de la chambre des députés

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Le président de la Chambre des députés, Gary Bodeau, estime qu’avec l’accord de Marriott, samedi, l’opposition s’est mise en position de négocier. « Pour moi, c’est une bonne chose que l’opposition s’entende finalement pour former un groupe, une table de la transition avec des revendications. Quand vous négociez, vous pouvez demander le ciel et la terre. Je pense que l’opposition s’est mise en position de négocier », a confié au journal le numéro un de la Chambre des députés.

« Le contenu de leur accord n’est pas le plus important. Je pense que l’opposition crée les conditions pour venir autour de la table pour négocier avec l’autre partie. Il y a eu des élections qui se sont tenues dans le pays. Il y a un président, un Parlement, des sénateurs, des députés qui attendent la fin de leur mandat », a poursuivi Gary Bodeau.

« La transition a déjà commencé. La Chambre des députés est en vacances. Je ne vois aucun signe montrant qu’elle sera convoquée. Il y aura une partie des sénateurs dont le mandat arrivera à expiration. Le Parlement sera en dysfonctionnement. Dans la conjoncture actuelle, légalement, le président peut diriger par décret, mais, pratiquement, je ne pense pas que ce sera une bonne chose. Il faut un accord politique », a indiqué Gary Bodeau. « Un accord politique peut être trouvé dans un premier temps avec l’opposition et dans un second temps avec le président Jovenel Moïse qui est pratiquement l’un des protagonistes de la crise », a-t-il continué, soulignant que c’est une bonne chose que des partis politiques, des citoyens se réunissent et dégagent un consensus entre eux.

« Un groupe de citoyens peut faire une autre proposition. Cela ne met pas en danger l’ordre constitutionnel établi », a indiqué le président de la Chambre des députés, qui a ajouté qu’à sa connaissance il n’y pas eu de nouvelles élections en Haïti. « Je pense que nous sommes dans une conjoncture politique fragile qui demande de la compréhension de part et d’autre », a opiné le président Gary Bodeau, qui avait confié au journal il y a quelques semaines que le départ du président Jovenel Moïse peut être une option sur la table des discussions.

Source :Le Nouvelliste

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