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Smoye Noisy, du Virtuel au Réel

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À la sortie du cinquième numéro de « L’écrivain de la semaine », nous avons rencontré Smoye Noisy, l’auteur du célèbre V.A.R. (Du virtuel au réel), récemment publié à compte d’auteur. Par simple envie et besoin de communiquer pour partager ses observations, remarques, points de vue et conclusions, il s’est d’abord mis à écrire dans le virtuel avant de vivre le réel, d’où  le titre de son premier livre. Controversé, ce titre nous donne l’essentiel pour éviter les dispersions, pour partager le bon sens et la rationalité qui font tant défaut de nos jours, et c’est parce que certains sont plus stériles que d’autres que ce livre est né pour nous rappeler qu’il y a certainement des problèmes mais aussi des solutions, que des ennuis existent, mais aussi des opportunités. Et que l’enfer c’est quand on met le paradis à l’envers.

Ni boire ni fumer, celui qui ne mange pas de viande sans être végétarien se considère pourtant comme une personne simple, réservée et qui aime la tranquillité, selon ses dires, la progéniture de Mme Yvrancia Fidèle et de M. Ruben Noisy, Smoye Noisy est un écrivain, communicateur, journaliste, entrepreneur, libre-penseur, scénariste et acteur, né le 25 février 1962, au Cap-Haïtien. Il a fait ses études primaires à Ouanaminthe avant de revenir à Port-au-Prince pour ses études secondaires et professionnelles. C’est un homme optimiste et un partisan du bon sens et de la rationalité qui, cependant, préfère écouter Dieu (le Guide) que  prier. « Je crois en la foi, mais sans perdre ma raison. » nous dit-il. Il cultive le respect comme sa première priorité en tant que valeur et l’homme comme son premier repère.

Le Quotidien News : Comment êtes-vous venu à l’écriture ?

Smoye Noisy : Par désir et nécessité de communiquer pour partager nos observations, nos remarques, nos points de vue et nos conclusions. J’ai d’abord commencé à écrire dans le virtuel avant d’expérimenter le réel et c’est pour ça que notre premier ouvrage réel s’appelle : VAR (du Virtuel au Réel).

LQN : Racontez-nous votre parcours dans ce domaine.

SN : Après le tremblement de terre du 12 janvier 2010 en Haïti, pendant 11 ans, nous avons partagé via Facebook nos réflexions, opinions, remarques, croyances, nous avons beaucoup appris de nos échanges avec les utilisateurs et les membres du réseau. Surtout, nous avons mis à l’écoute « LEKOL LAVI », la meilleure école pour apprendre et surtout pour comprendre l’essentiel, c’est ce que nous entendons aujourd’hui partager en réalité avec ceux qui ne connaissent pas très bien le virtuel et qui vont nous faire l’honneur de nous lire sur le papier.

LQN : Qu’attendez-vous de l’écriture?

SN : Ce que l’on attend de tout dans la vie, et surtout de toutes les entreprises et initiatives humaines : qu’elles soient utiles, inspirantes, motivantes, valorisantes et surtout bénéfiques à tous.

LQN : Quels sont vos projets ?

SN : Trouver, trouver, trouver, trouver, trouver des solutions là où un grand nombre croit qu’il n’y a que problèmes. 

LQN : Parlez-nous de vos réalisations ?

SN : J’ai des réalisations en tant qu’acteur de théâtre et de cinéma. En tant que communicateur et homme des médias. En tant que citoyen dans les activités sociales. En tant que MC (Maître de Cérémonie). En tant qu’orateur. En tant que libre penseur. En tant qu’entrepreneur. Et je vais juste citer ça pour nous empêcher de nous lasser de quoi que ce soit.

LQN : Après l’écriture, que faites-vous dans la vie ?

SN : J’évite désormais de tout faire, persuadée que l’essentiel suffit. Je m’engage cependant à faire tout ce qui peut me plaire, à répondre à mes aspirations en ce qui peut rendre la vie agréable. Je partage avec mon entourage ce qui peut nous rendre raisonnables, pratiques, efficaces.

LQN : Quel message allez-vous faire passer à une personne souhaitant se lancer dans ce domaine d’activité ?

SN : La même chose quel que soit le domaine : essayez autant que possible d’être honnête avec vous-même, ne faites jamais semblant sauf lorsque vous faites du cinéma ou du théâtre, soyez juste dans vos jugements, soyez un fan sans être un fanatique, pensez à vous-même en écoutant constamment même les critiques les plus sévères, restez professionnel, ne perdez jamais  votre humanité, n’oubliez jamais que nos qualités valent mieux que tous nos talents et compétences.

Propos recueillis par Ansky Hilaire

anskyhil22@gmail.com

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