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Un accord politique pour l’organisation des élections en Haïti au moment opportun: vœu de la communauté internationale

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Dans un communiqué rendu public le 21 Avril 2022, les États-Unis, la France et des organisations internationales ont manifesté leur intérêt de voir réalisé les élections en Haïti une fois que les conditions sine qua non sont réunies.

Si pour le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, le rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays et l’organisation des prochaines élections figurent parmi ses priorités, pour la communauté internationale c’est presque le même son de cloche. Toutefois, pour les deux, la difficulté réside toujours dans la conciliation du « dire » et du « faire ». 

À en croire le Département d’État des États-Unis,  « le secrétaire adjoint du bureau des Affaires des Amériques, Brian A. Nichols, a assisté à une réunion des partenaires internationaux de haut niveau sur Haïti le 21 avril ».  D’après l’entité, cette réunion  a été « organisée par la France réunissait des pays partenaires internationaux et des organisations internationales pour la troisième fois au cours des quatre derniers mois à l’appui des progrès réalisés sur les défis auxquels Haïti est confronté ».

Si en Haïti, le Premier Ministre Ariel Henry ne cesse de claironner qu’il est ouvert au dialogue pour sortir le pays de la crise pendant que dans la réalité ce dialogue peine toujours à prendre chair,  les parties prenantes qui ont participé à cette réunion dite de « haut niveau » ont formulé, pour leur part, un avis commun. « Les participants, lit-on dans le communiqué, ont encouragé un accord politique entre les acteurs haïtiens afin que les élections puissent avoir lieu dès que les conditions le permettent ».

Le Département d’État poursuit pour indiquer que « le 1er avril, les États-Unis ont annoncé qu’ils s’associeraient à Haïti dans le cadre de la Stratégie américaine pour prévenir les conflits et promouvoir la stabilité qui complète notre programme existant en Haïti. La communauté internationale encourage les acteurs politiques haïtiens, la société civile et les autres parties prenantes à trouver un consensus et à parvenir à un accord politique, de sorte qu’il s’agit d’un moment opportun pour coordonner une assistance future à la sécurité, à la bonne gouvernance, aux institutions démocratiques et aux élections ».

Souvent miné par des catastrophes naturelles, Haïti dans tous ses états, fait face à un manque de ressources financières surtout. Avec ses moindres ressources, qui souvent fois, ont été détournées ou mal utilisées, le pays peine à répondre aux besoins de base de la population comme les soins de santé, la fourniture de l’eau potable ou encore la sécurité. En effet, ces besoins combien importants pour la souveraineté d’un pays est en majeure partie financés par l’internationale.

« Cette réunion, précise le communiqué, réaffirme également nos efforts pour fournir un soutien consultatif, une formation et d’autres ressources à la Police nationale d’Haïti (PNH). Outre le déploiement de formateurs supplémentaires et la rénovation des installations de formation de la PNH, les États-Unis lui ont livré 60 nouveaux véhicules. Ils travaillent avec les dirigeants de la PNH pour former une unité d’élite capable d’arrestations à fort impact et d’opérations anti-gang, ainsi que pour élargir leurs efforts de police communautaire pour regagner la confiance des citoyens dans les quartiers touchés par les gangs ». 

Entre-temps, il faut signaler que cela fait plus de neuf mois depuis que le grand Sud est pratiquement coupé avec la Capitale haïtienne au niveau de Martisant occupé par des bandits armés. Les rares citoyens qui prennent le risque de passer sur cette tronçon route nationale jouent, à chaque fois, à la chaise musicale entre la vie et la mort sous le regard complice ou impuissant de l’État chargé d’assuré la sécurité. En dépit des nombreux discours et promesses, l’un des questionnements qui revient le plus du côté de la population haïtienne est la suivante: Quand est-ce les autorités vont enfin passer de la parole aux actes?

La Rédaction

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