Un plan d’urgence pour répondre aux besoins des sinistrés dans la péninsule Sud
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Le gouvernement haïtien en partenariat avec les responsables des Nations Unies a procédé, le mercredi 25 août 2021, au lancement du plan de réponse d’urgence aux sinistrés du 14 août dans la presqu’île Sud du pays. Le chef du gouvernement, Ariel Henry, a insisté sur le fait que la coordination de l’aide doit être assurée par la Direction de la Protection civile (DPC).
Un montant de 187.3 millions de dollars est prévu pour matérialiser ce projet visant à fournir rapidement des abris provisoires et des bâches à environ 800 mille personnes frappées par ce cataclysme. De l’eau, de la nourriture et des soins de santé d’urgence sont aussi aux profits de ces personnes vivant dans des conditions extrêmement précaires.
« Il est prévu un plan directeur pour le relèvement durable de la péninsule Sud. Nous allons effectuer une évaluation rapide des besoins et met en place un plan d’action à adresser dans les domaines économique, environnemental et social dans les départements affectés », a précisé le ministre de la planification et de la coopération externe, Dieuseul Simon Desras, saluant l’élan de solidarité exprimé par la communauté internationale au cours de la période post-catastrophique.
Lors de ce lancement le chef du gouvernement a fait valoir l’impérieuse nécessité de protéger la population du grand Sud des intempéries et répondre à leur besoin les plus urgents. « Plus de 40/% de la population haïtienne souffrent de l’insécurité alimentaire », a-t-il souligné indiquant que ce plan d’urgence est un instrument qui facilitera la reconstruction de la péninsule Sud.
« La priorité pour l’instant est le déblaiement des sites des établissements scolaires endommagés par le séisme dans le cadre de la rentrée scolaire fixée au 6 septembre. La réouverture des classes reste et demeure l’une des priorités du gouvernement pour permettre aux élèves de pouvoir entamer leurs programmes », a précisé le chef du gouvernement, qui promet également .Un accompagnement aux parents et aux enseignants frappés du Grand Sud. Ariel Henry a une fois de plus insisté sur le fait que la coordination de l’aide doit être assurée par la Direction de la Protection civile (DPC).
Le coordonnateur de ce plan d’urgence humanitaire de l’ONU en Haïti a pour sa part mis l’emphase sur assistance à accorder au pays dans le cadre de ce plan d’urgence. « Sans financement les partenaires humanitaires ne pourront pas tenir le rythme réellement », a indiqué Bruno Lemarquis.
« Il est essentiel de continuer à appuyer Haïti pour pouvoir aider à sauver des vies, durement touché par le séisme du 14 août », a poursuivi le diplomate.
Dans la même veine, la directrice de l’USAID, Samantha Power, qui était en visite en Haïti, a annoncé une aide de 33 millions de dollars américains en faveur du pays après le séisme.
En dépit des élans de solidarité manifestés par la communauté internationale et des compatriotes haïtiens peu après le désastre, la population des zones reculées dans le grand Sud n’est touchée qu’au compte-goutte par les aides acheminées à destination des sinistrés.
Mario Sylvain
