Wildart, un passionné de l’art pictural
3 min readWildzert Jean Baptiste est un jeune portraitiste haïtien, qui se plaît à dessiner passionnément le bonheur sur le visage des gens. Malgré la situation du pays qui amenuise ses revenus dans l’art, il continue de se perfectionner afin de repousser ses limites dans ce domaine qui le passionne.
Un crayon bien aiguisé. Une feuille blanche. Avec si peu, Wildart peut créer un monde, tant il maîtrise à la perfection son art. L’art de dessiner. Excellent portraitiste, Wildzert Jean Baptiste de son vrai nom, se plaît à faire de la beauté humaine une œuvre d’art sur ses feuilles de papier à l’aide d’un crayon. Un talent dans l’art pictural qu’il a découvert très tôt dans son adolescence. « Je me souviens que je savais dessiner depuis que j’avais 12 ans, sans développer toutefois une grande passion », se rappelle le dessinateur, originaire de Port-au-Prince.
Son talent dans cette forme d’art de l’image était en lui comme un génie qui dormait dans une lampe, qui n’avait besoin qu’un peu d’attention pour s’exposer au grand jour. En effet, ce n’est que récemment pendant la période du confinement en 2020, qu’il a découvert l’ampleur de sa virtuosité. Il affirme : « C’est en 2020, lors d’un challenge que j’ai découvert que j’avais du talent qui sommeillait en moi. J’ai réalisé depuis que j’avais la potentialité de développer cette aptitude ».
Il dit utiliser son art comme forme d’expression destinée à toucher les sens et susciter des réactions émotionnelles, pour exposer ses réponses dans ses œuvres en captivant la curiosité de ceux qui en sont passionnés. En ce sens que ce qui n’était qu’un passe-temps devient plus qu’un centre d’intérêt pour le portraitiste, passionné également de photographie.
En effet, il s’accorde à perfectionner son art de jour en jour. Ce qui fait le bonheur de ceux qui s’empressent de lui soutirer un portrait. « Ce qui m’intrigue dans ce que je fais, c’est la satisfaction sur le visage de ceux qui admirent mon travail et les compliments des bénéficiaires de mes travaux », enchérit l’artiste, étudiant finissant en Génie Civil à l’Institut Supérieur Technique d’Haïti (Kay Leconte). De plus, cet art lui permet de passer du temps avec lui-même et de repousser ses limites, selon ses dires. « Il me donne l’envie d’apprécier de plus en plus mon univers », renchérit-il
Sur son compte Instagram, on peut admirer la qualité de son travail : des portraits réalisés avec passion et dextérité. On a en souvenir le portrait du célèbre Erol Josué, dont la légende exprime ce qui suit : l’art n’explique pas, il exprime par touches, le silence du ressenti. La fameuse citation de Kheira Chakor. « Je rêve que mes œuvres soient un jour exposées dans des galeries nationales et internationales, pour le plaisir d’autres artistes et de passionnés de l’art », souhaite le portraitiste dans la rubrique À la Rencontre des Stars de Le Quotidien News.
Suite aux événements récents survenus dans le pays, Wildart travaille de moins en moins dans le domaine artistique, en raison de manque de contrats. « On obtient moins de contrats que d’habitude et du côté financier, les rentrées ne sont plus abondantes », fait-il savoir. Il espère le retour à la normale. En attendant, il promet de continuer à se perfectionner, en travaillant encore plus chaque jour afin de se surpasser. La rédaction lui souhaite une bonne continuation.
StatlerLuczama
Luczstadler96@gmail.com