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Aéroport Antoine Simon des Cayes : accélérer le processus d’installation d’une station de carburant pour avion, exige une structure

À travers une note parue le 23 avril 2025, le mouvement #NouBoukeTann a dénombré aux autorités concernées un ensemble d’étapes cruciales à franchir avant de parvenir à l’aboutissement réel de l’aéroport international dans le Grand Sud.  À côté de  « la publication de l’arrêté déclarant d’utilité publique la deuxième et la troisième partie des terrains nécessaires à l’extension complète de l’aéroport » et autres, la structure suggère d’accélérer  le « processus d’installation d’une station de carburant pour avion ».

Il reste de nombreux travaux à faire pour que l’Aéroport International Antoine Simon des Cayes soit complètement opérationnel. Ce qui explique, probablement, la reprise des travaux de réfection de la piste depuis le lundi 21 avril 2025. « Cette avancée marque une étape positive », souligne le Mouvement #NouBoukeTann qui profite par ailleurs de cette occasion pour rappeler aux autorités compétentes une série d’étapes cruciales à franchir dans l’immédiat.

Le mouvement #NouBoukeTann exige « la publication d’un arrêté déclarant d’utilité publique la deuxième et la troisième partie des terrains nécessaires à l’extension complète de l’Aéroport International Antoine Simon des Cayes ». De plus, il demande « la signature immédiate de l’accord de partenariat public-privé (PPP) pour la modernisation de l’aéroport, condition essentielle à la mobilisation des investissements nécessaires ».

À en croire le mouvement #NouBoukeTann, il est important qu’il y ait « l’accélération du processus d’installation d’une station de carburant pour avion, afin de rendre l’aéroport pleinement opérationnel ». Ajouter à cela, il recommande « la publication du nom et de l’agenda de la firme responsable des études de modernisation, dans un souci de transparence et de recevabilité publique ».

Le mouvement enjoint également les autorités à démarrer les « travaux pour améliorer l’accueil des passagers ainsi que l’installation des services de l’immigration et de la douane, indispensables pour garantir un fonctionnement conforme aux standards internationaux ».  En outre, il suggère que l’ensemble du processus de modernisation de l’Aéroport Antoine Simon des Cayes soit conduit dans la transparence, la rigueur et l’inclusion citoyenne. « La population a droit à une infrastructure aérienne moderne, à la hauteur de son potentiel économique, de ses besoins en connectivité, et de son riche héritage historique », a-t-il rappelé.

Le trafic aérien en Haïti

L’aéroport International de Toussaint Louverture est isolé du reste du monde depuis plusieurs mois en raison de l’aggravation du climat sécuritaire. Et pour l’heure, il n’y a toujours aucune amélioration à cette situation, car l’administration fédérale de l’aviation (FAA) continue d’interdire aux compagnies aériennes américaines d’effectuer des vols en direction d’Haïti. À travers un NOTAM publié par l’administration fédérale de l’aviation il y a quelques jours, on avait mentionné une « interdiction par les États-Unis d’Amérique de certains vols sur le territoire et l’espace aérien d’Haïti jusqu’au 8 septembre 2025 ».

Pour combler ce vide ou pour une question de bilan, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) avait choisi de lancer des travaux de réparation à l’aéroport Antoine Simon des Cayes. D’après le CPT, à travers une note de presse parue le 5 mars 2025, l’aéroport Antoine Simon des Cayes passe de la catégorie 2B à 3B et s’ouvre aux vols internationaux.   Ce qui a suscité de nombreuses réactions quant à son effectivité.

« Grâce à la détermination des autorités haïtiennes et au soutien du secteur privé du Grand Sud, d’importantes transformations ont été réalisées en seulement dix (10) jours, permettant à l’aéroport de passer de la catégorie 2B à la catégorie 3B», réjouissait le CPT. Ce dernier ajoutait que « cette modernisation augmente considérablement la capacité d’accueil des avions, passant d’une trentaine de passagers par vol à un maximum de 80, selon les transporteurs ». L’objectif de ces améliorations, selon le CPT, « est d’amener l’aéroport aux standards internationaux, similaires à ceux de Maïs-Gâté et du Cap-Haïtien ».

Environ deux mois plus tard, l’ensemble des travaux pour amener l’aéroport aux standards internationaux se fait toujours attendre ou avance à pas de tortue. Entre-temps, la situation à Port-au-Prince et ses environs ne cesse de se détériorer. Ce qui a des conséquences énormes sur les villes de province.

Jackson Junior RINVIL

rjacksonjunior@yahoo.fr

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