L’opposition haïtienne est financée pour alimenter le désordre dans le pays, dixit Jovenel Moïse
2 min readLors de l’inauguration d’un site de pompage à Tabarre, le mardi 19 janvier 2021, le chef de l’État haïtien, Jovenel Moïse, appelle l’opposition à se ressaisir. Il l’informe que ceux qui la financent pour troubler la paix publique en Haïti, ne seront jamais appauvris. Par conséquent, il les invite à se joindre à lui en vue de rompre radicalement à cette culture de médiocrité qui s’enracine dans le pays.
Jovenel Moïse ne se contente pas seulement de dire que l’opposition est financée pour déstabiliser le pays. Il va plus loin en menaçant, au nom du décret controversé portant sur la création de l’ANI, ces cerveaux du désordre qui ne veulent pas entendre raison.
« Quand on finance la déstabilisation d’un pays, il n’a pas d’autre nom que du terrorisme. Je vous assure que bientôt nous allons sévir drastiquement contre vous. Il est temps pour que l’on commence la bataille contre le vagabondage dans le pays », croit le locataire du palais national, invitant les semeurs de troubles à investir leurs argents dans des projets plus nobles capable de contribuer au développement de la nation.
M. Moïse appelle à une prise de conscience pour le bien être collectif. « L’opposition, le peuple vous connait. Des gens mal intentionnés très fortunés se servent de vous pour mettre le pays à feu et à cendre. Le peuple se repent de cette pratique. Ressaisissez vous, le moment est opportun pour tous ceux qui aspirent diriger ce pays arrêtent de me combattre. Il faut que la démocratie pluraliste prenne corps dans le pays », prêche l’élu du PHTK, invitant la population à ne pas jouer le jeu coquin des opposants financés.
Jovenel Moise répète le même refrain que ses opposants politique: l’insécurité est planifiée. En ce sens, il pointe du doigt une frange de la bourgeoisie qui finance sans arrêt les mobilisations. Le chef de l’État appelle à la solidarité inclusive et constitutionnelle en vue d’intégrer la diaspora et remettre Haïti sur la voie de la culture de l’excellence.
Daniel Sévère