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Concours sur la violence faite aux femmes en Haïti : les dix finalistes sont connus et se déclarent prêts à relever le défi

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L’hôtel Montana accueillera le vendredi 11 mars la grande finale du concours de textes organisé par le journal Le Quotidien News, sur la violence faite aux femmes en Haïti. Les dix finalistes retenus pour la dernière phase du concours auront à défendre leur texte devant un jury constitué d’éminentes personnalités. Ils sont enthousiastes.

Ce vendredi, lors d’une dernière rencontre à la bibliothèque de l’Université Quisqueya avec le staff organisateur du concours, les finalistes n’ont pas pu dissimuler leur enthousiasme et leur envie de remporter la dernière manche. Ce qui présage une belle aventure vendredi prochain à l’hôtel Montana, où ces jeunes auront à soutenir éloquemment les idées émises dans leurs textes.

La plupart font des études universitaires et sont déterminés à aborder avec succès la dernière manche du concours. Mais a priori, ce qui les motive le plus, c’est de pouvoir prendre part au débat houleux sur la question du genre en Haïti, en ce qui concerne notamment la violence faite aux femmes et aux filles. Dans ce papier, ils relatent ce qui les a motivés à s’engager dans ce concours.

« J’ai participé à ce concours afin de contribuer à la réflexion sur la problématique de la violence faite aux femmes », déclare Jean Guilbert Bélus, finaliste du concours, qui souhaite proposer des moyens pour mieux  traiter le problème. Abondant dans le même sens, le plus jeune finaliste Esaïe Célestin, 19 ans, constatant les conséquences graves de ce phénomène, veut se rendre utile en apportant des pistes de solution pour atténuer les violences basées sur le genre en Haïti. Il en est de même pour les participantes Jemima M. L. Baptichon et Rosenie Volcy.

Par ailleurs, Sterline Vertilus, 23 ans, croit qu’il est d’une grande importance pour elle en tant que femme de s’engager dans la lutte, quelle qu’en soit la forme.« Si c’est à travers ma plume que je peux le faire, je m’en donnerai à cœur joie », affirme la passionnée de littérature. De son côté, Whitney Sévère, une mordue de l’écriture, voit dans ce concours une occasion de se dépasser. David Toussaint, à l’instar de Whitney, croit en effet qu’il a beaucoup à dire et souhaite en profiter pour parler en faveur des sans-voix à ce concours.

L’étudiante en Droit, Schnaidine Nicolas, se dit naturellement intéressée par la question des violences que subissent les minorités, particulièrement les femmes. Elle espère continuer à œuvrer en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Roobens Isma, quant à lui,  militant contre les violences basées sur le genre, en particulier la violence sexuelle, explique sa participation au concours comme un moyen de promouvoir l’égalité des sexes en Haïti, outre sa contribution à la lutte contre les violences sur les femmes.

Enfin, selon la finaliste Emma Clesca, le respect des Droits de la femme doivent-être une priorité dans le cadre du changement en Haïti. « Si écrire peut  changer ne serait-ce qu’une mentalité, une façon de penser, une opinion contraire, faisons-le alors », conclut la jeune femme de 21 ans.

Tout compte fait, les dix finalistes montrent une grande sensibilité pour l’équité de genre en Haïti, ils veulent tous faire valoir leur point de vue sur la question et se montrent désireux de contribuer à éradiquer ce phénomène dans la société. Ce qu’ils auront l’occasion de faire brillamment, le vendredi 11 mars 2022 à compter de dix heures du matin, dans les locaux de l’hôtel Montana.

Il importe de souligner que ce concours est organisé par Le Journal Le Quotidien News en partenariat avec l’Université Quisqueya et financé par l’Ambassade du Canada en Haïti.

Statler LUCZAMA

Luczstadler96@gmail.com

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