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Des réactions pleuvent après ‘’l’assassinat brutal’’ du président de la République Jovenel Moïse

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Du secrétaire général des Nations unies à  l’ancien président Michel Joseph Martelly, de nombreuses voix continuent de s’élever pour condamner l’assassinat du président de la République Jovenel Moïse. Selon ses personnalités, cet acte odieux constitue une grave atteinte à la démocratie.

Le président de la République, Jovenel Moïse, a été assassiné dans la nuit du 06 au 7 juillet, dans sa résidence privée, à Pèlerin 5 lors d’une attaque de mercenaires étrangers. Son épouse, Martine Moïse, atteinte de plusieurs projectiles, a été évacuée a dans un hôpital en Floride afin de se faire soigner.

Dans la foulée, les réactions pleuvent de part et d’autre pour condamner cet assassinat brutal du président en fonction en plein 21eme siècle. Pour le Secrétaire général de l’ONU, « c’est un acte odieux “. Antonio Guteres  a condamné  l’assassinat du président de la République, appelant les haïtiens à préserver l’ordre constitutionnel et à rejeter toute forme de  violence. « Les auteurs ce crime doivent être traduits en justice »,a-t-il soutenu.

Dans la même lignée, le Core Group composé des Ambassadeurs d’Allemagne, du Brésil, du Canada, d’Espagne, des États-Unis d’Amérique, de France, de l’Union Européenne, le Représentant spécial de l’Organisation des États Américains et la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies qualifie de « lâche » l’assassinat du Président de la République, Jovenel Moïse.

Dans un communiqué en date du 7 juillet  2021, les membres du Core Group appellent tous les acteurs à la plus grande retenue et au respect des principes de l’état de droit. Plus loin, ils appellent les acteurs à s’abstenir de tout recours à la violence et de toute initiative qui porterait atteinte à la stabilité du pays et à la paix civile.

 Si le président Américain Joe Biden qualifie de préoccupante la situation qui se déroule en Haïti suite à l’assassinat du président Jovenel Moïse, son homologue de la République Dominicaine voie dans ce crime une atteinte à la démocratie.« Nous regrettons et condamnons le magnicide du président haïtien Jovenel Moïse et de la première dame Martine Moïse. Ce crime est une attaque contre l’ordre démocratique d’Haïti et de la région », a réagi le président Luis Abinader sur Twitter, avant de donner ordre de fermer la frontière avec le pays avec lequel il partage l’île.

En Haïti, l’exécution de l’élu du PHTK est pour le moins choquante et fait naître engendrer pas mal de réactions. « Je condamne énergiquement l’assassinat crapuleux et brutal du président de la République Jovenel Moïse », a Twitté pour sa part, l’ancien président Jocelerme Privert, estimant que le pays vit aujourd’hui l’une des pires épisodes de son cheminement vers la démocratie.

De son côté, l’ex-président Michel Joseph Martelly n’y va pas par quatre chemins pour condamner l’assassinat de son dauphin. « L’assassinat cruel du président est coup dur pour notre pays et pour la démocratie haïtienne qui peine à trouver sa voie », a déclaré l’ancien président de la République .

Entre-temps, le premier ministre A.I Claude Joseph  entend exercer le pouvoir jusqu’à l’élection d’un nouveau président de la République , Selon un arrêté publié le 7 juillet 2021.Le docteur Claude Joseph prend pour acquis la vacance présidentielle constatée avec l’assassinat de l’ancien patron d’agritrance  a Pelerin 5.

Mario Sylvain

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