mar. Avr 23rd, 2024

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Haïti Covid-19 : quand certains acteurs du transport en commun négocient leur collaboration

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Dans les médias, et un peu partout sur les réseaux sociaux, le secteur du transport en commun devient la cible des critiques les plus acides dans ce contexte où la distanciation sociale est prédominante. Même si,  en réalité, le problème n’est pas seulement du côté des chauffeurs mais aussi des gens qui continuent de s’entasser en surnombre dans les camionnettes, les critiques visent en majeure partie les chauffeurs. Se sentant cloués  au pilori par l’opinion, certains d’entre eux tentent de faire le point et posent des conditions.

Officiellement, les syndicats des chauffeurs n’ont pas encore pris de décision, mais certains membres prennent la parole pour fixer leurs positions sur les possibilités de réduire le nombre des passagers au cours du trajet. Tout en voulant garder l’anonymat, le chauffeur en question juge noble l’idée de réduire le nombre de passagers. Mais il insiste sur le fait qu’il va continuer à déverser la même  somme ou plus pour se procurer de l’essence et d’autres  accessoires pour le bon fonctionnement de son véhicule.

Par conséquent, il regrette que les gens les culpabilisent sur le fait que leurs activités soit  de potentielles sources de propagation du Covid-19 sans jamais penser à leur situation. C’est dans cette perspective que ce dernier et ses confrères exigent une subvention de l’État pour l’application d’une telle mesure. 

Tout en voulant faire passer leurs intérêts avant tout, ce groupuscule de chauffeurs ignore le fait qu’ils sont eux-mêmes exposés aux menaces du coronavirus. Cette situation devrait inspirer les décideurs étatiques sur la faiblesse de leurs méthodes de sensibilisation dans ce contexte difficile. 

L’intention d’une bonne partie des chauffeurs étant dévoilée, il reste donc à l’Etat de prendre les décisions nécessaires capables de contrecarrer la propagation du Covid-19 quelle que soit la catégorie sociale à punir.  « Car la nuit est sombre et pleine de terreurs », dirait la prêtresse rouge.

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