ven. Mai 3rd, 2024

Le Quotidien News

L'actualité en continue

Insécurité: des organisations politiques et sociales stimulent la population au soulèvement

3 min read

Le phénomène  de l’insécurité bat son plein dans le pays. Des structures sociales, politiques et syndicales sont montées au créneau. C’est en  ce sens que le collectif Nou pap domi (NPD) et celui des anciens députés de l’opposition et alliés (CADOA) ont appelé respectivement à un soulèvement populaire et à la désobéissance civile.

Depuis la fin du mois de juin, le NPD n’arrête d’alerter   les communautés nationale et internationale du danger que représente le régime en place qui n’arrête de nourrir l’insécurité dans le pays. À la suite de la démobilisation brutale de deux sit-in Pacific du collectif, les membres de cette structure ont écrit, entre autres, l’OPC et le DGPNH pour leur faire part des exactions policières contre de paisibles revendicateurs alors que les agents de l’ordre ferment leurs yeux sur le rallye  des membres du G9 dans la capitale. Il avait aussi écrit au secrétaire général de l’ONU l’invitant  à rappeler sa représentante en Haïti qui viole l’article premier de la résolution de l’organisation en encourageant une réforme constitutionnelle en sans tenir compte de la conjoncture.

Déjà révolté par cette situation invivable, le NPD appelle la population au ralliement afin de faire obstacle au projet mafieux du pouvoir en place qui veut intimider la population qui réclame la jouissance de son droit constitutionnel. Dans cette note rendue publique, le 1er septembre en cours, le collectif préconise une large concertation visant à doter le pays de nouvelles têtes qui soient intègres, honnêtes et patriotes. Il rappelle à la population qu’elle ne peut pas rester les bras croisés à se laisser massacrer par des incompétents qui prennent en otage le pays.

« Tout ti kabicha se lanmò sibtil », écrit les signataires de la note qui condamnent avec véhémence la dimension prise par le phénomène de l’insécurité dans le pays. Si certaines structures refusent de pointer du droit le régime d’avoir alimenté cette situation, NPD, s’expose clairement. Le pouvoir est le principal responsable.

Dans une note paraphée par plus d’une vingtaine personnalités et structures organisées, le collectif des anciens députés de l’opposition et alliés appellent la population à la désobéissance civile pour relancer la bataille anti-gouvernementale qui peine à se reprendre. Les signataires de la note qui se prosternaient devant les dépouilles du bâtonnier de l’ordre des avocats, Monferrier Dorval sauvagement abattu, jugent que le régime a renversé le verre en ayant commis le meurtre du siècle. « C’est pour la première fois de l’histoire qu’un bâtonnier fut tué dans le pays », protestent-ils.

D’après les opposants au pouvoir, le régime en place use les mêmes techniques que celui des Duvalier. Son plan c’est d’exécuter sommairement ses opposants, poursuivent-ils. Le CADOA déplore que l’équipe au pouvoir ne soit pas encore rassasiée après les massacres en série préalablement commis. Il invite la population à se serrer les rangs convaincu que la montée vertigineuse de l’insécurité a un rapport étroit avec l’ambition du chef de l’état de réaliser les élections dans les mois qui viennent et son projet de changer la constitution.

Laisser un commentaire