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Jeff Negro-Haïtien signe “Tafasoutra”, son premier recueil de poèmes

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Entre érotisme, aventure, fantasme pour femmes à dreadlocks, engagement social et son attachement à la célèbre chanteuse Tafa Mi-Soleil du label « Envazyon Mizik » du collectif des poètes révoltés qui vient de sortir son « Excended Play » sur le titre « Reponn », Jeff Negro-Haïti nous propose son premier recueil de poèmes intitulé « TAFASOUTRA » signé ce dimanche 4 juillet 2021 à Boucan Carré, Plateau Central.

Ce nageur littéraire qui porte son pseudonyme Jeff Negro-Haïtien, 26 ans, jeune poète et aventurier qui arpente les rues aussi bien que les nuages ​​vagabonds, est un collectionneur d’un bon discours à l’encontre du système capitaliste et leur imposition d’un mode de vie occidentaliste. Cela dit, Jeff Negro-Haïtien, qui au départ brûlait de l’envie d’attribuer à son poème le titre « Karmasoutra » a frappé son pied lorsque son aspiration a pu croiser celle de la célèbre chanteuse Tafa Mi-Soleil, cette femme engagée qui milite à la fois pour son bien-être face à une forme de stéréotype dont souffrent les femmes qui ont des dreadlocks dans notre société et pour ce chemin bien fait tracé par ses parents qu’elle écarte bien sûr au final pour ne pas être cousue dans un tissu social discriminatoire.

 « Je décris dans Tafasoutra une femme qui attire beaucoup l’attention avec son style et comme elle est per, une femme qui sait bien chanter une femme qui a une liberté sociale qui ne rentre pas dans l’approche conformiste des Occidentaux, qui accepte son identité et tient son originalité jusqu’ici malgré la stigmatisation de la société face aux gens, encore plus les femmes qui portent des dreadlocks », explique Jeff Negro-Haïtien.

« Je vois Tafa Mi-Soleil, et je regarde la description de mon texte, je me rends compte que c’est exactement cette femme que j’énonce. Pas typiquement Tafa Mi-Soleil en tant qu’individu, mais plutôt un prototype, représentant une catégorie de filles qui militent pour ce qu’elles sont, les dreadlocks, noires et autres, aussi pour sa musicalité. Alors l’idée m’est venue de changer le titre, de l’appeler « Tafasoutra ». Mais le livre en général traite de sujets tabous comme parler de sexe, c’est de l’érotisme brut. D’autre part, je parle aussi de mes aventures à travers toutes les villes du pays et aussi des enjeux sociopolitiques que je mets en évidence dans le texte. » Conclut-il par un bref discours.

Cette vente signature a eu lieu à Kanj, Boucan Carré, Plateau Central, devant le restaurant Amikal ce dimanche 4 juillet 2021, entre 15h00 et 19h00. Le livre est toujours disponible à 750 gourdes.

Ansky Hilaire

anskyhil22@gmail.com

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