Le mot d’ordre de grève des syndicats a paralysé les activités dans le pays

Quasiment toutes les activités étaient au point mort, le lundi 1er février 2021. Cette situation est due au fait qu’un ensemble d’organisations syndicales ont appelé à l’observation de deux journées de grève, les 1er et deux février en cours pour exiger le respect de la constitution en son article 134-2 notamment.

C’est peut être la première activité lancée par l’opposition politique depuis 2018 qui a fait autant d’impacts. En effet, après moules appels à la mobilisation lancés par les opposants au pouvoir soldés sur des échecs, les organisations syndicales qui réclament le départ le 7 février prochain du chef de l’État viennent de panser cette hémorragie.

En attendant la deuxième journée, les organisateurs peuvent vanter leur mérite. En effet, la population, vraisemblablement contre leur gré, a observé le mot d’ordre de grève lancé pour ce lundi. Dans les villes de province comme dans la capitale, notre rédaction a constaté une paralysie presque complète des activités.

Les rues étaient désertes, sinon, des motards et des individus isolés qui fréquentaient les artères. Les marchés publics n’ont pas accueilli la grande foule, les voitures de transport ont été les grandes absentes de la journée, les supers marchés, les banques commerciales, ont fonctionné au ralenti.

Parallèlement, une rareté de carburant a grossi l’impact de cette journée qui s’annonce comme un signe avant coureur que le chef de l’État aura du pain sur la planche dans les jours qui viennent. À six jours de la date fatidique du sept février et vingt quatre heures après la vulgarisation de l’accord politique des structures de l’opposition, le respect de la grève vient comme un stimulus intéressant dans cette quête pour l’instauration de la transition.

La rédaction