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Le parti PARASOL attire l’attention des politiques sur le prix de leur larxisme

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Après avoir dénoncé, ce qu’il appelle, la culture d’une pensée fixe, le président du parti PARASOL, Yvon Bonhomme, attire l’attention de tous, en particulier les politiques, sur le risque pour qu’Haïti disparaisse à cause du changement climatique non pris en compte dans le pays. L’environnement représente le cadet des soucis des acteurs politiques qui s’obstinent à se quereller pour le pouvoir, condamne le président du PARASOL. A cet effet, il préconise le dialogue afin de rattrapper le train en marche tout en invitant le chef de l’État à continuer d’étendre sa main afin d’aboutir à la mise en oeuvre du gouvernement d’union nationale.

En conférence de presse, le vendredi 15 novembre, le parti PARASOL a fait sept propositions à l’exécutif. Il recommande la poursuite des discussions et la mise en oeuvre d’un gouvernement d’union nationale au plus vite; la nécessité pour le chef de l’État de décréter sur le pays, au lendemain de l’installation du gouvernement en question, l’état d’urgence humanitaire économique et environnemental sur le pays; établir un plan de redressement économique ravagée par cette crise, dit-il, formatée par une opposition obsédée du pouvoir par la force; revenir de façon pratique avec la décision gouvernementale de diminuer le train de vie de l’État. Le PARASOL, propose aussi la participation active des personnes à mobilité réduite dans la recherche de la solution à la crise; l’integration de la catégorie la plus vulnérable ( les paysans, les handicapés, les commerçants de l’informel) dans l’économie nationale. En dernier lieu, le parti reclame de la transparence dans la bataille enclenchée par l’exécutif contre toutes les entreprises commerciales du secteur privé ayant dépouillé l’État à travers des contrats mal executés.

D’un autre coté, le président du PARASOL dit constater avec quel mépris les acteurs politiques traitent le phénomème du changement climatique. En Haïti, malheureusement, regrette-t-il, la bataille insensée pour le pouvoir n’a pas permis aux acteurs de regarder le danger qui plane sur la nation.  » Haïti risque de disparaitre si rien n’est fait pour redresser la barre. En ce sens, nous lançons un vibrant appel à tous indistinctement pour comprendre que la question du changement climatique est un impératif. PARASOL le dit à qui veut l’entendre que la question de l’environnement est une nécessité. Il ne peut y avoir de développement économique et sécurité publique sans la prise en compte de ce facteur », informe le DG du MHAVE qui passe en revue les différentes régions déjà victimes de ce fléau.

Par ailleurs, le politique s’en prend aux opposants du pouvoir qui font la corde raide en se focalisant sur la crise politique qu’ils ont, fait-il savoir, engendré sans prendre le temps d’évaluer son impact, regarder le pays en entier, analyser les défis majeurs auxquels fait face le monde et les grandes menaces qui pointent à l’horizon. Yvon Bonhomme plus loin, part en guerre contre cette tendance d’idée figée tout en condamnant la dictature de la minorité par rapport, précise-t-il, à la majorité qui ne cesse de décapitaliser la classe moyenne et le prolétariat. Le dirigeant politique dit, dans la foulée, regretter, de voir que c’est l’assemblée de France, les parlements canadiens et américains qui essaient sans cesse de secouer les dirigeants pour les sensibiliser sur les necessités existentes. Cela prouve, fustige Yvon Bonhomme, que les étrangers sont plus sensibles à nos compatriotes que ceux qui prétendent vouloir nous défendre.

Constatant avec dégout l’indifference des antagonistes, le politique rappelle à l’opposition que le dialogue est incontournable les invitant toute fois, à mettre de coté leur orgeuil. Se solidarisant avec toutes les couches dont cette crise a affecté directement ou indirectement dont la dyaspora, Yvon Bonhomme, demande à la jeunesse de ne pas se laisser manipuler car, les barricades, à la différence de ce que fait croire l’opposition, n’est pas leur avenir. Il l’invite à faire pression à ce que l’école reprenne ses droits afin de pouvoir se préparer un avenir plus rassurant et plus certain.

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