PARASOL condamne l’obstination de l’opposition et invite le chef d’état à diriger
3 min readJovenel Moise est pris entre l’enclume et le marteau avec une opposition coriace qui exige sans répit son départ. Malgré cela, le parti « Rasanble pou sove lakay » (PARASOL), croyant qu’il a encore les moyens de sa politique, l’invite à reprendre en main la situation en nommant un nouveau gouvernement pour redresser la barre. Parallèlement, il fustige l’opposition accrochée à une idée figée lui empechant de placer en première loge l’intérêt de la nation.
À l’occasion d’une conférence de presse tenue, le mercredi 6 novembre, le parti Rasanble pou sove lakay (PARASOL) invite le chef de l’état à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour dopter le pays, dans un meilleur délai, d’un nouveau gouvernement. Selon le president de cette structure politique, Yvon Bonhomme, le president à interet urgent à se tourner vers toutes les forces vives de la nation afin de permettre au pays de retrouver son rail. À son avis, cette responsabilité lui est incombée par l’article 136 de la constitution haitienne de 1987.
Yvon Bonhomme n’est pas dupe, il suit minutieusement la conjoncture qui a decapitalisé la classe moyenne, fermé les portes des établissements scolaires et corsé la misères des laissez pour contre. Cependant, il reste accrocher à l’idée que le dialogue est encore possible même quand l’opposition s’exprime clairement à cet effet. À l’entendre parler, le dialogue est le seul courroie pouvant debloquer la situation et, c’est en ce sens, qu’il invite les chefs de fil de l’oppisition à faire volte face et placer sur la liste des priorités l’interet national.
Si pour l’opposition, le chef de l’état est l’obstacle majeur empechant au pays d’essoufler, pour Yvon Bonhomme la responsabilité est plutot du coté de l’opposition obsedée d’une idée fixe qui conduit le pays tout droit dans le chaos. » Nous attirons l’attention de tous les acteurs sur la menace que represente cette idée fixe. La démocratie est entrain de s’auto-détruire. Nous denoncons l’indifference des membres de l’opposition qui veulent projeter une image de defenseur de la nation alors qu’ils volent l’avenir de la jeunesse en forcant les élèves à rester chez eux », critique le politique qui sollicite une trève pour la reprise des activités scolaires.
Plus loin, ils presentent les politiques de l’opposition comme des ennemis de la nation qui pourtant vouloir se presenter comme des gens honnêtes. Aux dires du DG du MHAVE, qui invite au dialogue les, dit-il, recalcitrants, la meilleure facon de prendre le pouvoir ce n’est pas de faire preuve d’une belle qualité de nuisance, au contraire, fait-il savoir, ils doivent travailler à avoir la confiance populaire qui pourra leur garantir la magistrature suprême de l’état.
Muré dans le mutisme plus de six mois, Yvon Bonhomme tire la conclusion que le ras-le-bol populaire est universel. Cependant, en Haiti, ils invitent, les politiques, au lieu de profiter de la misère populaire, à couper court à la voie de la violence pour ensemble jeter la base de la nouvelle Haiti. Selon lui, la politique hote-toi pour que je m’y mette est dépassée à l’heure actuelle invitant par ailleurs les juges de la Cour de cassation à se ressaisir pour ne pas rentrer dans des combines politiques malhonnêtes tel le souhaite les extremistes, dit-il, de l’opposition.
Reginald Ladouceur