Plus de 240 morts violents enregistrés dans le pays au cours des six derniers mois
2 min readLors d’une conférence de presse donnée le vendredi 10 juillet 2020, la Commission épiscopale justice et paix (CE-JILAP) a fait le point concernant la situation sécuritaire du pays. Selon cet organisme des droits humains, pour les 6 premiers mois de l’année 2020 plus 240 morts violents ont été recensés dans le pays.
Selon la CE-JILAP, le mois de mai est le plus sanglant. En effet, au cours de ce mois on a enregistré 44 morts violents. Plus loin, cette institution à travers ce bilan a fait savoir que 26 morts ont été recensés en juin et 12 en avril (82 au total). De plus, la Commission épiscopale justice et paix a souligné que ce trimestre a enregistré plus de morts violents que le premier trimestre de l’année 2020.
En effet, pour les trois premiers mois de l’année 2020 la CE-JILAP a enregistré 162 morts violents. Cet organisme croit que la faiblesse du système judiciaire est grande partie responsable de la criminalité grandissante dans la capitale et ses environs.
En ce sens, dans son intervention le secrétaire général de la CE-JILAP, Joël Joseph a fait savoir que les violences et violations de droits humains sont dues en raison de l’impunité qui bat son plein dans le pays. Selon lui, la majorité de la population haïtienne les effets de l’insécurité. Les autorités haïtiennes renforcent une banalisation de la vie et la violation des droits humains dans le pays, a-t-il déploré.
Pour faire face à l’insécurité grandissante dans le pays, la CE-JILAP exhorte à l’État central de travailler pour renforcer la présence de la police dans les quartiers où la criminalité règne. Cette instance pense que le pouvoir central doit donner les moyens nécessaires à la force de police.