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Ralph-Andy Almonord aka Freezhot Photography, le Photographe événementiel !

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Avec la fracture numérique, la photographie s’accroît vertigineusement. Pour immortaliser quel que soit le moment de sa vie, il faut un professionnel de la photographie. D’année en année, depuis 2017, Ralph-Andy Almonord aka Freezhot Photography s’est illustré dans de nombreux médias pour lesquels il travaille… Avec ce jeune capois, le plus discret des photographes haïtiens actuel, l’audiovisuel haïtien plus largement assuré. Parcours de ce cadre officiant en tant que Directeur des Opérations au groupe media Top Haïti regroupant la radio en ligne radio Top Haïti et l’agence de presse tophaitilive.com.

LQN : Qui est Ralph-Andy Almonord ?

Ralph-Andy Almonord, qu’on appelle assez souvent FreezHot, est un jeune originaire de la cité Christophienne, âgé de 28 ans, dynamique, autodidacte et très positif mais un peu timide. J’ai fait mes études classiques chez les Frères de l’Instruction Chrétienne du Cap-Haitien et de la seconde à la terminale au Collège Sainte-Thérèse du Cap-Haitien. J’ai étudié les sciences informatiques à l’Université INUKA. J’ai suivi une formation en photographie à FOTOMATIK. J’évolue depuis tantôt quatre ans en tant que photographe

LQN : Parlez-nous de votre enfance ?

Je suis l’aîné, j’ai un frère et 3 sœurs. J’ai eu une enfance assez calme, paisible. Ma famille m’a inculqué des valeurs dès mon plus jeune âge qui ont fait de moi l’homme que je suis aujourd’hui. J’avais la liberté de suivre mes passions sur l’encouragement des parents et surtout leur soutien. Sortant d’une famille de leader, ce qui fait que j’ai toujours aimé être parmi les décideurs d’un groupe.

LQN : Combien de temps avez-vous dans le domaine de la photographie?

Je dirais officiellement que j’ai trois ans en tant que photographe événementiel. Mais mes proches diront que j’ai commencé dès l’adolescence dans le multimédia. C’est en juillet 2017, que j’ai débuté en tant que photographe dans un stage à Chokarella, ensuite j’ai intégré l’équipe de MagHaiti pour ensuite être le directeur des opérations de Top Haïti (Radio Top Haïti et l’agence de presse Top Haïti live).  À ce même poste, je suis un touche -tout, quoique photographe, je suis aussi vidéographe, graphiste, il arrive même parfois j’anime des émissions sur la Radio Top Haïti. Comme on dit souvent : « Un toastmaster doit pouvoir porter plusieurs chapeaux »

En parallèle, j’ai co-fondé un club de jeunes universitaires, JEU – Jeunes universitaires qui s’investit autour du secteur universitaire, agissant dans l’événementiel dans le but de créer un réseautage efficace. Nous procédons par des activités culturelles, des excursions…

LQN : Êtes-vous satisfaits de vos performances ?

Ben oui, mais pas à 100%, parce qu’il y aura toujours des points à améliorer, il y aura toujours des efforts à faire, même si je suis satisfait de quelque chose, je la remets en question, afin d’identifier les failles et les erreurs pour m’améliorer la prochaine fois.

LQN : Les difficultés rencontrées dans ce domaine ?

Les difficultés sont nombreuses, et en plus d’être en Haïti. Mais pour ma part, chaque difficulté que je rencontre je la prends pour un nouveau défi, un challenge à relever. Par exemple, je peux aller couvrir un événement et qu’on me limite mes déplacements, c’est une difficulté, alors je dois trouver une solution afin que je puisse être satisfait de mon travail.

LQN : Quelles sont vos perspectives pour les deux prochaines années ?

Dans deux ans, je veux être une référence en photographie, aussi un bien meilleur leader, en particulier pour mon club JEU – Jeunes Universitaires pour quand on parle d’organisation de jeunes qu’on peut compter JEU – Jeunes Universitaires parmi les autres. Sans oublier de hisser Top Haïti dans le top 10 des médias haïtiens.

LQN : Votre plus grand objectif ?

Mon plus grand rêve c’est de réussir et aussi de faire honneur à ma famille, mes proches. Et qu’à un certain âge, quand je prendrai un moment de regarder mon tableau de vision et avec fierté et sans aucun regret de dire « Oui, j’ai réussi »

LQN : Avez-vous un modèle ?

Je n’ai pas un modèle bien déterminé, la personne varie suivant le secteur d’activité. Une fois que la personne a une pincée d’innovation et que je trouve son travail motivant elle peut être un modèle. Mais, mes premiers modèles que je suis depuis toujours viennent de ma famille, il s’agit de mon grand-père, mes tantes et ma mère, ils sont les meilleurs des modèles, d’eux j’ai appris et continue d’apprendre des choses très importantes dont, le respect, l’intégrité, la sagesse, la patience et surtout l’amour.

LQN :En tant que photographe, quelle lecture faites-vous de cette génération?

On peut trouver de très bons photographes, tout comme, il y a certains qu’on doit trouver une autre appellation pour eux. Il y en a qui n’ont aucune éthique, aucun respect pour ce travail. N’importe quoi qui peut motiver quelqu’un à devenir photographe, mettez-y du cœur, faites-le par amour. Ce n’est pas après quelques heures de séminaire, ou quelques jours de formation qu’on peut se dire photographe. On peut, certes commencer à pratiquer, mais tout en continuant à apprendre, à se former, d’ailleurs l’internet existe et toutes les ressources y sont disponibles.

LQN : Quelles sont les recommandations ?

Je recommande à ces photographes de faire preuve de plus de professionnalisme. Je leur dis aussi que l’apprentissage ne s’arrête pas après la formation, soyez original et faites la photographie avec votre cœur.

Je profite de vous dire aussi que votre travail doit être l’équivalent de votre passion.

Interview realisee par Godson LUBRUN

Communicateur Social-Juriste

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