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De l’absurdité à l’absurde!!!

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Méli Melo, Bric à brac sont les nouveaux thèmes qui caractérisent le paysage social et politique d’Haïti. À la lumière des définitions qu’on atteste à ces éléments précités on se croirait plonger dans un véritable film d’horreur, celui d’un jacques l’éventreur et de la grande série  télévisée des années 55, du grand maitre à penser «  »Alfred Hitchcock » » qui vous ensorcelle, vous tétanise et vous laisse toujours dans un suspense à tous les instants.

Le cas d’Haïti est un exemple typique de cette réalité sombre qui plane sur ce pays dont l’histoire est unique. Pour l’histoire, Haïti est un pays qui a connu une panoplie de grands hommes et surtout le père fondateur jean Jacques  Dessalines, un modèle pour tous Généraux de guerre, celui par qui les chaines de la honte et de l’humiliation se sont vues briser.

On doit indubitablement rester sans explication quand on doit aborder l’histoire de ce pays si mystérieux et dont les hommes dans leurs actions sont si bizarres et controversés qu’on se permettrait de   demander quelle mouche les ont piqués ?

Une question qu’on aurait du mal à répondre, car il y a telle d’intrigues, tellement de sagas que même les plus élémentaires nous échapperaient et la porte de sortie serait à peine visible. Si nous prenons en exemple la Police Nationale d’Haïti, On pourrait passer une éternité à énumérer les bévues policières, à ce titre je citerais : avis de recherche émis à l’encontre d’un chef de gang dans la capitale reconnu pour avoir commis des actes répréhensibles, ironie du sort ce même chef de gang organise une manifestation populaire au vu et au su de tout le  monde , en pleine rue ,sous le regard  sécuritaire des forces de l’ordre ,et l’homme bien encadré par la Police et  sous Haute protection. Semble-t-il on est à Hollywood …

D’un autre côté, jeunes et vieux, professeurs, élèves organisent une marche , la police nationale les bombarde de gaz lacrymogène, assassine des étudiants, matraque des manifestants , arrête des contestataires tandis que partout dans le pays les gangs pullulent, les gens sont kidnappés, violés et rançonnés sous l’impuissance ou même la complicité des hommes dont leur mission devrait être «  »Protéger et servir «  ». Sur toutes les  lèvres  des jeunes et vieux chantent ce refrain triste et funeste  à haute voix, «  »l’espérance de vie est de 24 heures renouvelables, oui en Haïti là où le  concept démocratie est utilisé le plus souvent.

La crise haïtienne est corrélée par une violence accrue, le banditisme est omniprésent, une milice armée omniprésente, tout est à l’envers.

Députés et sénateurs oublient leur fonction, oublient les lois dans les tiroirs, comme la proposition sur la Modernisation de l’agriculture transférée au Sénat, s’agenouillent sous les caprices d’un Président qui ne respecte rien et dont le mensonge est son livre de chevet.

Les médias haïtiens, c’est le gros morceau, partisans, responsables de la promotion de cette voyoucratie à travers tous les noyaux de communication, de divulgation de messages,  de nouveaux monstres sont créés pour envenimer la crise qui semble s’inscrire dans la lignée des missions impossibles.

Aussi, la société civile est  moribonde ou même inexistante sinon elle est sous l’égide d’un ou deux  personnes proches du pouvoir depuis longtemps déjà. On devrait pleurer à ne plus en finir à chaque fois d’en parler de ce pays dont  les politiques sans idéologie, sans conscience et inaptes dans tous les sens du thème.

Rendons nous à l’évidence et tâchons de dire la vérité sans langue de bois , en majeure partie ,nos leaders haïtiens fort souvent ne cherchent qu’un job Politique pour se frayer une place de choix dans la société,  ce qui leur confère un statut social et du même coup survient le crédit social c’est-à-dire ils commencent à être solvable et la possibilité d’avoir une certaine somme d’argent pour se cacher  quelque  part ou s’offrir une maison de rêve sans vraiment se soucier du mal haïtien.

Il faut le dire sans ambages même  certains s’adonnent fort souvent à des actions douteuses pour consolider leurs places dans le camp des tortionnaires et ceci par n’importe quel moyen. Mais hélas, le ventre et le bas-ventre ont pris le dessus.

De ce lot d’absurdités,  d’incompréhensions de toute sorte, les  anathèmes jugulent, la misère devient plus abjecte et fait rage tandis que chaque dénonciateur là où il se trouve cherche  à tirer son épingle du jeu.

Les ambassades de leur côte, ficelles en mains et le peuple comme le Docteur Jean Price mars dans sa magie scripturale le décrit dans » » Ainsi Parla l’oncle » »{un peuple qui chante et qui souffre, qui peine et qui rit, qui danse et……} Comment comprendre dans un pays lors des élections les résultats est connus d’avance, magouilles partout, depuis l’annonce jusqu’à la promulgation des résultats.

Les membres du conseil électoral, sous dictée de l’international, du secteur privé, sans oublier les brahmanes de la classe politique, décide d’éliminer certains candidats gagnants dont je suis une preuve vivante.

Comment un Président passe toutes années au palais sans même penser à réaliser les élections et il ne cesse de vous parler d’Etat de droit ? De démocratie pendant chaque jour des jeunes enlevés, violés et tués, pas un mot, pas une action pour remédier à cette situation. Le mandat du Président arrive à terme depuis le 7 février 2021 pendant qu’il ne veut partir. 

Le mandat des Sénateurs étaient  arrivés  à terme ils sont restés sans rien dire au parlement  en violation de la constitution et le Président comme garant de la bonne marche des institutions à son tour , constate cet état de fait continue à gouverner sans rien dire en adoptant la stratégie de «  » kitel mache «  », c’est ça Haïti le pays de l’absurde pour ne pas dire le pays de toutes les bêtises.

Ainsi donc, notre calvaire continue pendant que les victimes tombent sous les balles assassines d’un gouvernement issu d’un État sourd et aveugle qui s’allie à la milice armée, une police politique, pour tout éventuel génocide et le peuple toujours docile et résiliant, dans sa neuvaine à la vierge, espère un jour la souffrance ne sera plus.

Fredely GEORGES

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