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Insécurité: la DIRPOD déçue face à l’irresponsabilité de la DCPJ

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Dans une correspondance adressée au directeur central de la police judiciaire, Frédéric Leconte, la direction politique de l’opposition démocratique (DIRPOD) affirme sa déception par rapport à l’irresponsabilité du directeur de cette institution face à l’accentuation du phénomène de l’insécurité dans le pays qu’il assiste en spectateur. Se considérant comme la porte-parole de la population, la DIRPOD menace de saisir les instances haïtiennes et étrangères compétentes en vue de porter plainte car, estime-t-elle, il existe un danger public exceptionnel qui menace la nation.

Les chiffres soumis par la DIRPOD à l’attention du responsable de la DCPJ sont préoccupants. Ils montrent le degré de pourrissement de la situation en Haïti. Dans cette correspondance, ce bloc politique de l’opposition passe en revue les multiples cas de kidnapping, pour la plupart, révoltants et les nombreux actes d’assassinats crapuleux enregistrés dans le pays durant ce premier trimestre de l’année en cours. Les actes d’assassinats  concernant le docteur Ernst Pady, Jean Marc Condestin et Jean-Baptiste Condestin étaient soulignés à l’encre fort.

En plus de ces actes barbares qui prennent une extension inquiétante en Haïti, l’opposition politique, évoque le cas de l’ancienne directrice de la SNGRS, Magalie Habitant et de la CNDDR dans l’affaire des dominicains enlevés au niveau de la 5ème avenue Bolosse ( la première comme sauveur de la nation pilotait la voiture des libérés et l’autre dans le rôle de négociateur au nom de l’état). Elle attire aussi l’attention du haut gradé sur la correspondance d’un notoire chef de gang à l’EDH qui a accusé réception, déplorant toutefois qu’aucune arrestation n’a jusqu’à présent été enregistrée.

Fort de ces lamentables constats, la DIRPOD rappelle à M. Leconte qu’il est un responsable et, en tant que tel, il ne peut pas se positionner en spectateur laissant ces injustices fourmiller comme si tout va bien dans le pays. Elle informe malheureusement que ces groupes armés pullulent tous les recoins du pays tout en signalant que la société haïtienne est menacée par un danger public exceptionnel.

Les opposants au pouvoir qui se présentent comme les porte-paroles de la population prise dans l’étau des civils armés ont, plus loin, annoncé qu’ils vont porter plainte par devant les tribunaux et Cours nationaux et internationaux contre ces violations systématiques des droits humains. Les anti-PHTK, par ailleurs, conseillent au directeur de la DCPJ de se débarrasser des contraintes externes lui empêchant de réaliser à bien son boulot car, insistent-ils en conclusion, il est impossible que les humains et l’injustice se cohabitent.

Claire S. Désiré

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