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Jovenel Moïse sera inconstitutionnel dès le 7 février 2021, selon la FBH

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Le président de la République , Jovenel Moïse

La Fédération des Barreaux d’Haïti (FBH) vient, à six jours du 7 février 2021, de se positionner sur la fin du mandat de Jovenel Moïse. Selon la FBH, le mandat de l’élu Phtk prendra fin le 7 février prochain.

De plus en plus de secteurs dénoncent la velléité dictatoriale du chef de l’Etat. Selon eux, le mandat du chef de l’Etat touchera à sa fin le 7 février 2021. La Fédération des Barreaux d’Haïti est cette dernière structure qui vient de se positionner sur la question. Selon les différents bâtonniers ayant paraphé le document, les dispositions constitutionnelles relatives à la durée du mandat de M. Moise doivent être comprises à la lumière de l’interprétation restrictive imposée aux parlementaires le 13 janvier 2020.

Dans cette note de positionnement, la FBH dit constater que le mandat du président doit prendre fin le 7 février 2021, soit cinq ans suivant la date des élections. Une logique qui ne plait pas aux pro-PHTK qui ne parlent que du 7 février 2022. Après avoir cité plusieurs articles de la constitution et constaté l’envenimement de la crise, la FBH arrive à cette conclusion que le mandat du locataire du palais national arrivera à terme dans six jours.Parallèlement, elle discrédite aussi le nouveau CEP décrié qui se prépare à réaliser les élections dans le pays. Selon le barreau, ce CEP est illégitime.  » la FBH considère que le CEP monté unilatéralement par le président Jovenel ne jouit d’aucune légitimité pour réaliser les prochaines échéances électorales », conclut la note.

Entre temps, Le président de la République se fixe, entre autres, trois objectifs. Ces derniers passeront inéluctablement par sa maintenance au pouvoir au-delà du 7 février à venir. S’il arrive à passer ce cap, il électrifiera le pays (ce qu’il n’a pas fait en quatre ans), réalisera le référendum et procédera à la tenue des élections en vue de faire place à son successeur et aux prochains membres du personnel politique. Toutefois, le débat est clos, selon l’opposition politique qui n’a que quelques jours pour trouver la bonne manière de mettre hors-jeu le chef de l’État.

La rédaction

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