ven. Déc 13th, 2024

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La machine déraille!

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S’en est trop! Le pays est invivable. Le pays a  vécu trop d’atrocités. La vie en Haïti devient un enfer alors que des aliénés se prennent pour dirigeants. La mort passe comme une caravane. Les assassins  s’introduisent dans tous les lieux ni vus, ni connus. Plus de blindés, plus de zones sécuritaires. Dans les rues comme à la maison, il n’y a  plus aucune difficulté pour un inconnu de cribler de balles n’importe qui.

Aux yeux du monde, on est devenu un cimetière ambulant. On s’entretue, on se dévore comme si l’on était enfermé dans une case laissant notre sang couler goutte par goutte. Et le pouvoir en bon prédateur, en fin omnivore suce ce liquide précieux pour se renforcer, se consolider, appuyé par la communauté internationale qui ne parle que d’élections. Après, elle viendra pour imposer son  diktat.

Quel est en effet le rôle de la politique, M. le président? Quelle est l’utilité de la diplomatie, Messieurs les ambassadeurs? Est-ce que la dégradation actuelle de la situation en Haïti vise à  ouvrir la voie une fois de plus à une occupation du pays? On a trop parlé. 216 ans d’arbitrage stérile (pour le peuple bien sûr), positionnez-vous au moins une fois pour la nation, et non pas pour un parti ou un clan politique. Les occupations que nous avons connues ne nous ont pas mis sur la voie de l’humanité.

On se bestialise et vous  y prenez plaisir.

Combien de temps encore doit-on attendre pour  que le trafic d’armes illégales dans le pays cesse ? Si l’État n’était pas l’instigateur de ce trafic, il aurait dû redresser la barre depuis bien longtemps.

Et s’il n’en a pas les moyens, pourquoi les incapables veulent-ils   garder le pouvoir? Et si, au lieu de continuer de planifier les échéances des élections à la place des vrais décideurs, on arrêtait de valider les élections comme la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti, et si, au lieu d’appeler dans un contexte inopportun les opposants aux urnes, vous imposiez le l’arrêt de cette machine infernale, le contrôle des armes illégales, la neutralisation des gangs armés, messieurs les diplomates? La population a besoin de souffler. Deux cents ans après, faites votre devoir d’ami d’Haïti

La mort est complètement banalisée. La nation vote pour un lendemain meilleur, mais pas pour se faire tuer, massacrer. Non  pour satisfaire les intérêts de la communauté internationale. Organisation des élections et après ? Arrêtons de piétiner la mémoire des disparus des multiples massacres. Le sang ne peut en aucun cas être  le carburant qui doit alimenter la machine électorale. La démocratie n’est pas une approche politique sanguinaire fondée sur la dialectique des armes. Le pays est en détresse. Dictature, culte de la pensée unique, régime autoritaire, Jovenel Moïse n’est pas l’unique responsable.

Le pays veut vivre. Le pays a choisi de vivre. 1915, 1994, 2004, n’ont rien apporté, sinon, confirmé soit l’échec de votre politique,  soit votre volonté de maintenir le pays dans ce marasme politique. Ne nous dites pas d’aller voter alors que nous avons les larmes aux yeux. Ne nous invitez pas aux urnes alors que nous avons le ventre affamé. Ne nous dites pas que tout va bien, tout va bien, tout va bien. Le quotidien News le redit une fois de plus : « nous ne sommes pas protégés, nous sommes dépourvus de toute défense ».

Aux yeux du monde, on est devenu un cimetière ambulant. On s’entretue, on se dévore comme si l’on était enfermé dans une case laissant notre sang couler goutte par goutte. Et le pouvoir en bon prédateur, en fin omnivore suce ce liquide précieux pour se renforcer, se consolider, appuyé par la communauté internationale qui ne parle que d’élections. Après, elle viendra pour imposer son  diktat.

Quel est en effet le rôle de la politique, M. le président? Quelle est l’utilité de la diplomatie, Messieurs les ambassadeurs? Est-ce que la dégradation actuelle de la situation en Haïti vise à  ouvrir la voie une fois de plus à une occupation du pays? On a trop parlé. 216 ans d’arbitrage stérile (pour le peuple bien sûr), positionnez-vous au moins une fois pour la nation, et non pas pour un parti ou un clan politique. Les occupations que nous avons connues ne nous ont pas mis sur la voie de l’humanité.

On se bestialise et vous  y prenez plaisir.

Combien de temps encore doit-on attendre pour  que le trafic d’armes illégales dans le pays cesse ? Si l’État n’était pas l’instigateur de ce trafic, il aurait dû redresser la barre depuis bien longtemps.

Et s’il n’en a pas les moyens, pourquoi les incapables veulent-ils   garder le pouvoir? Et si, au lieu de continuer de planifier les échéances des élections à la place des vrais décideurs, on arrêtait de valider les élections comme la reconnaissance de l’indépendance d’Haïti, et si, au lieu d’appeler dans un contexte inopportun les opposants aux urnes, vous imposiez le l’arrêt de cette machine infernale, le contrôle des armes illégales, la neutralisation des gangs armés, messieurs les diplomates? La population a besoin de souffler. Deux cents ans après, faites votre devoir d’ami d’Haïti

La mort est complètement banalisée. La nation vote pour un lendemain meilleur, mais pas pour se faire tuer, massacrer. Non  pour satisfaire les intérêts de la communauté internationale. Organisation des élections et après ? Arrêtons de piétiner la mémoire des disparus des multiples massacres. Le sang ne peut en aucun cas être  le carburant qui doit alimenter la machine électorale. La démocratie n’est pas une approche politique sanguinaire fondée sur la dialectique des armes. Le pays est en détresse. Dictature, culte de la pensée unique, régime autoritaire, Jovenel Moïse n’est pas l’unique responsable.

Le pays veut vivre. Le pays a choisi de vivre. 1915, 1994, 2004, n’ont rien apporté, sinon, confirmé soit l’échec de votre politique,  soit votre volonté de maintenir le pays dans ce marasme politique. Ne nous dites pas d’aller voter alors que nous avons les larmes aux yeux. Ne nous invitez pas aux urnes alors que nous avons le ventre affamé. Ne nous dites pas que tout va bien, tout va bien, tout va bien. Le quotidien News le redit une fois de plus : « nous ne sommes pas protégés, nous sommes dépourvus de toute défense ».

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