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Le collectif 4 décembre recadre le secrétaire général de l’OEA

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L’organisation des états américains (OEA), à travers une note rendue publique, le 29 mai dernier, s’est positionnée sur l’épineuse question qui sème un doute sur le terme du mandat présidentiel le 7 février 2021 ou 2022. Révolté de ce qu’il appelle l’ingérence de cette structure dans les affaires internes du pays, Le collectif 4 décembre recadre le secrétaire générale de ladite organisation.

« LE COLLECTIF souhaite que ce secrétariat général de l’OEA s’imprègne de la charte de cette organisation et apprenne à lire et comprendre les normes opérationnelles de notre pays, avant de faire des déclarations qui ne font qu’envenimer une situation et vilipender l’OEA qui, déjà, ne  bénéficie pas d’une réputation enviable en Haïti », lit-on dans la note du C4D portant la signature du coordonnateur général, Jean Robert Argant.

Selon M. Argant,  Luis Leonardo Armagro Lemes a violé l’article un du chapitre premier de la charte de cette institution en s’immisçant dans les affaires d’un pays membre. D’après l’homme d’affaire, le plus flagrant dans la démarche de l’OEA c’est sa tentative d’imposition des dictées dans le seul but de favoriser un camp politique.

« Le secrétariat général de l’OEA viole l’article 1 du Chapitre I de la charte de cette institution en s’immisçant grossièrement dans les affaires internes de notre pays pour essayer d’imposer, dans une prise de position légère et inepte, des prescriptions  qui privilégient les intérêts de certains acteurs au détriment de ceux de notre pays », réplique le collectif qui assimile la position de l’organisation à une tendance à se doter la qualité d’un tribunal qui s’arrogeait le droit de compétence à traiter les affaires internes du pays pourtant souverain.

Outre l’ignorance des prescrits de la charte de l’OEA, Jean Robert Argant lui fait le rappelle qui suit: » Aucune instance ou autorité établie de notre pays n’obtiendrait l’aval de la population pour lui permettre de s’abaisser à solliciter au nom de la fière nation haïtienne les services ou l’opinion de l’OEA sur un sujet qui n’entre pas dans le cadre des attributions de cette dite organisation » tout en lui rappelant que la Société Citoyenne Haïtienne, malgré les faiblesses institutionnelles de l’Etat, reste jalouse de ses  droits au niveau international et exige que le respect soit accordé à l’ensemble du pays, à ses  ressortissants et à ses lois.

Pour finir le collectif 4 décembre précise que le pays s’accroche aux échéances constitutionnelles et non au  diktat d’aucun rapace étranger.

« Notre nation ne négociera pas tels points ! », poursuit la note.

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