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Le vote d’Haïti contre le gouvernement vézelien déploré par l’Antigua-et-Barbuda

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Dans une note datant du jeudi 03 octobre 2019, le ministre des Affaires étrangères d’Antigua-et-Barbuda, Chet Greene, critiquant Haïti pour avoir voté en faveur du recours à ce traité contre le Venezuela.

Haiti, parmi les 15 membres dont Antigua-et-Barbuda, qui composent la communauté caribéenne (CARICOM) a été vachement critiqué par le ministre des Affaires étrangères d’Antigua-et-Barbuda, Chet Greene, le 03 octobre dernier pour sa prise de position face au Venezuela. Ces propos ont été rapportés par le journal dominicain Listín Diario ainsi que sur le site de l’OEA (www.oas.org).

Le chef de la diplomatie antiguaise est resté fidèle à la position des pays de la CARICOM qui ne cessent d’appeler à la non-ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela et qui n’ont soutenu aucune invasion militaire dans ce pays d’Amérique du Sud.

L’activation du TIAR, qui envisage «l’utilisation des forces armées» pour une éventuelle intervention au Venezuela, a été rendue possible grâce aux votes des ministres des Affaires étrangères de 16 des 19 pays signataires de ce traité, tels que le Brésil, le Chili, la Colombie, les États-Unis, Haïti et le Pérou, entre autres.

Ensuite, les ministres ont décidé d’imposer de nouvelles sanctions au Venezuela, plus précisément aux fonctionnaires du gouvernement de Nicolás Maduro.

Par ailleurs, la Cour suprême du Venezuela a annulé, en juillet dernier, la réintégration du Venezuela dans ce pacte militaire.

À l’instar de Greene, le Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Keith Rowley, responsable de la sécurité au sein de la CARICOM, a confirmé mardi dernier, lors d’une conférence de presse, que les pays de la CARICOM étaient opposés à l’activation du TIAR et rejetaient la position de l’OEA, qui envisage le recours à une éventuelle intervention militaire au Venezuela.

Rowley a souligné que les ministres signataires de ce traité ont rencontré à New York le secrétaire général des Nations unies António Guterres lors de l’Assemblée générale des Nations unies pour débattre de la situation au Venezuela.

La décision de l’OEA d’activer le TIAR contre le Venezuela a été rejetée par Caracas et certains autres pays de la région de l’Amérique latine.

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