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Murielle Mishma, une plume saupoudrant de fantasmes

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Murielle Joseph, dit Mishma, est une jeune écrivaine qui se plaît à exciter plus d’uns sur les réseaux sociaux. Avec ses mots, elle brise les barrières, écrase les tabous, pour s’incruster au tréfonds de l’imaginaire de ses lecteurs, comme une fée des fantasmes. Avec sa plume érotique, elle déshabille nos passions interdites.

Le dernier jour du mois d’octobre de l’an 1989, une jeune mère de 25 ans accouche une enfant, une magnifique petite fille qui deviendra trente ans plus tard, une fée de fantasmes. Née à Port-au-Prince, Murielle Joseph, grandit dans une famille où elle reçoit une éducation basée sur des croyances religieuses. Fille unique de sa mère Mishma jouit de l’immense amour maternel, qui l’a bercée durant sa douce enfance. « J’ai été beaucoup plus proche de ma mère que de mon père. Elle a été très présente dans ma vie, contrairement à mon père qui nous a laissées quand j’avais huit ans », raconte Mishma lors d’une entrevue accordée au journal Le Quotidien News.

Au collège Sacré-cœur, elle fait ses études primaires. Elle porte ensuite au secondaire durant une année les uniformes de La Providence, avant de terminer ses classes secondaires au Collège Saint Louis de Bourdon où elle écrira ses premiers verbes sur les pages romantiques. En effet, « il y avait un magazine à l’école dans lequel je publiais régulièrement des textes romantiques », déclare Mishma qui a suivi un cursus en Administration publique à l’Université de Port-au-Prince.

Mais, d’où vient cette vibration pour les désirs charnels ?

« J’ai toujours été passionnée des films romantiques, des films à caractère érotique. Cela faisait vibrer énergiquement en moi mes pulsions », réplique la jeune femme célibataire de trente et un ans. A fleur d’âge, l’écrivaine érotique se voit déjà immerger par le flux de l’érotisme. Elle se plaît dès son jeune âge à mater des films pornographiques dans sa chambre à l’Insu de sa mère pourtant bienveillante. « En effet, j’y prenais mon pied. C’était juste excitant », témoigne-t-elle.

Sans se voiler d’hypocrisie comme plus d’uns, Mishma dévoile qu’elle adore follement le sexe. Ce qui donne un sens à ses textes sensationnels qui émerveillent les pulsions de ses lecteurs. Elle avoue, lors d’un entretien accordé au journal, que la plupart de ses écrits décrivent ses multiples orgasmes et les jouissances de ses partenaires. « C’est ce qui fait la beauté de la chose », ajoute-t-elle avec une pointe d’humour.

« J’ai commencé avec les textes érotiques à 26 ans, à cette époque je vivais d’intenses expériences sexuelles avec mon partenaire d’alors », explique Mishma qui fait un retour à la genèse de ses aventures érotiques. « Ma satisfaction touchait le plafond à chaque fois. C’était tellement réjouissant que je me suis mise à décrire chaque scénario de l’expérience sur papier. C’est alors que mon partenaire, satisfait de mes écrits m’a conseillé d’écrire un livre sur ce sujet », poursuit l’écrivaine érotique, Secrétaire à Radio Télé Métropole.

« Tout le monde se réjouit dans le sexe. C’est aussi magnifique qu’excitant, alors pourquoi ne pas en parler ? », critique Murielle, qui croit qu’il est plus que temps qu’on parle de sujets brûlants qui font objet de tabous sexuels en Haïti. Elle propose ainsi un roman érotique titré « Pareille, à celles qui suit mes traces » qui sera en signature le 19 décembre prochain à Rev Ciné. En outre, Murielle Mishma ne se contente pas uniquement de toucher le Point G du plaisir, mais entend également éduquer les jeunes mordus du péché interdit à travers sa plume. Une plume saupoudrant de fantasmes.

Statler Luczama

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