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Depuis un certain temps, on constate en Haïti une tendance à torpiller les lois. Suivant cette conception, les règles juridiques constitueraient un obstacle  à la bonne gouvernance de la Nation. Les acteurs politiques se livrent à des débats contradictoires. Tous accusent les législations, mais chacun veut que ce soit son équipe  qui ait la charge de changer ce qu’il faut changer. Pour le pouvoir, le moment d’agir est arrivé tandis que, pour l’autre camp politique, c’est la transition qui sera suffisamment  crédible pour déclencher le processus.

Indépendamment des divergences suscitées par la complexité du sujet, une chose est à souligner: il est clair qu’une volonté politique se manifeste en faveur d’une révision des lois, notamment de la Constitution.

Tout se mêle en ce moment. L’exécutif donne l’impression d’être dans une course contre la montre. Il s’acharne sur tout: les institutions, la Constitution, le code pénal. La polémique est à son comble. La détermination du gouvernement qui écarte  de son action  toute idée opposé laisse croire que la pérennisation du règne PHTK est activement recherchée. Il fonce les yeux fermés en ignorant les  critiques de l’opposition.

En réalité, les lois haïtiennes ont, sans que la population ne s’en rende compte, une incidence majeure dans l’exercice du pouvoir. Jadis, tout se jouait à partir des lois électorales des directives du Blanc. De nos jours, on sent la tendance montante de tout utiliser. Le jeu est déterminant. Faire le plein, il n’y a pas de meilleurs moyens.

En dehors de cette tendance vicieuse, les lois d’un pays sont faites pour diriger  la Nation, favoriser le vivre-ensemble, l’équilibre social, le bien-être collectif. Elles  prescrivent la manière de prendre le pouvoir, d’administrer le peuple. Elles donnent des avantages,  déterminent les limites de l’exercice du pouvoir, mais aussi définissent le processus pour les abroger. Dans notre système de représentation, elles articulent, les rapports mandants/mandatés/institutions/peuple.

Ayant été pensées et rédigées par des êtres humains, les lois peuvent être l’objet d’erreurs ou, peuvent devenir obsolètes, mais la façon de les modifier dépend encore d’elles, et non pas du caprice d’un clan politique ou d’une  tierce personne. Cette tendance  de changer les lois ne reflète pas l’idée objective selon laquelle  les lois sont désuètes mais, plutôtl’idée de planifier une sorte de barrière libre.

Face à cette situation, ne faut-il pas d’abord changer nos comportements, développer  le sens de l’éthique, au lieu de rendre responsables les lois jugées obsolètes ?  C’est nous qui donnons naissance aux lois, nous sommes les responsables de nos dérives. Changeons-nous d’abord, changeons notre vision du monde, notre rapport aux hommes, à la nature, aux institutions, seulement après on pourra oser questionner la valeur de notre cadre juridique.

Indépendamment des divergences suscitées par la complexité du sujet, une chose est à souligner: il est clair qu’une volonté politique se manifeste en faveur d’une révision des lois, notamment de la Constitution.

Tout se mêle en ce moment. L’exécutif donne l’impression d’être dans une course contre la montre. Il s’acharne sur tout: les institutions, la Constitution, le code pénal. La polémique est à son comble. La détermination du gouvernement qui écarte  de son action  toute idée opposé laisse croire que la pérennisation du règne PHTK est activement recherchée. Il fonce les yeux fermés en ignorant les  critiques de l’opposition.

En réalité, les lois haïtiennes ont, sans que la population ne s’en rende compte, une incidence majeure dans l’exercice du pouvoir. Jadis, tout se jouait à partir des lois électorales des directives du Blanc. De nos jours, on sent la tendance montante de tout utiliser. Le jeu est déterminant. Faire le plein, il n’y a pas de meilleurs moyens.

En dehors de cette tendance vicieuse, les lois d’un pays sont faites pour diriger  la Nation, favoriser le vivre-ensemble, l’équilibre social, le bien-être collectif. Elles  prescrivent la manière de prendre le pouvoir, d’administrer le peuple. Elles donnent des avantages,  déterminent les limites de l’exercice du pouvoir, mais aussi définissent le processus pour les abroger. Dans notre système de représentation, elles articulent, les rapports mandants/mandatés/institutions/peuple.

Ayant été pensées et rédigées par des êtres humains, les lois peuvent être l’objet d’erreurs ou, peuvent devenir obsolètes, mais la façon de les modifier dépend encore d’elles, et non pas du caprice d’un clan politique ou d’une  tierce personne. Cette tendance  de changer les lois ne reflète pas l’idée objective selon laquelle  les lois sont désuètes mais, plutôtl’idée de planifier une sorte de barrière libre.

Face à cette situation, ne faut-il pas d’abord changer nos comportements, développer  le sens de l’éthique, au lieu de rendre responsables les lois jugées obsolètes ?  C’est nous qui donnons naissance aux lois, nous sommes les responsables de nos dérives. Changeons-nous d’abord, changeons notre vision du monde, notre rapport aux hommes, à la nature, aux institutions, seulement après on pourra oser questionner la valeur de notre cadre juridique.

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