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EDSEG en pleine crise, certains étudiants sortent de leurs gonds

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En dépit d’incessants dénigrements quotidiens partout accompagnés d’une immense crise liée à la complexité d’installer une commission de restructuration de l’Ecole de Droit et des Sciences Economiques de l’Université d’État d’Haïti aux Gonaïves(EDSEG), cette dernière reste et demeure l’une des écoles de droit formant plusieurs générations dejuristes, d’avocats, de juges qualifiés et d’une bonne partie des élites intellectuelles du pays.

Voulant redorer le blason de l’EDSEG tant décriée, éprouvant la suspicion que le comité exécutif fait son beurre dans le processus d’intégration, d’obtention de notes, d’examens, de rédaction de mémoires de sortie, d’acquisition de procès verbaux de soutenance, de tenue de soutenance et de graduation, les responsables de l’UEH ont pris une résolution sur la situation prévalant à cette école tant garnie. Une commission de restructuration avec un mandat bien défini a été désignée suite auxdispositions adoptées par le conseil exécutif de l’UEH. Jusqu’à la prise de fonction effective de la commission, l’UEH informe qu’elle ne reconnaîtra aucune évaluation réalisée à partir de septembre 2020, et aucune soutenance de mémoires à partir d’avril 2020.

Cette résolution prise le 07 janvier dernier inquiète les étudiants de l’EDSEG. Ils en sont les premières victimes. Face à cette situation alarmante, certains étudiants mécontents montent au créneau et expriment leur frustration. Certains rapportent au journal que les membres du comité exécutif de l’EDSEG empêchent l’installation de la commission de restructuration parce qu’ils ont intérêt à garder l’ordre ancien. « Ce sont des corrompus », ont-ils laissé comprendre.

Peterson PIERRE-LOUIS, de la promotion Larousse B. Pierre 2015-2019, qui prépare son mémoire de sortie, nous relate qu’il est sur la corde raide avec cette résolution vu qu’il veut à tout prix faire la soutenance cette année pour avoir son procès verbal de soutenance pour aller faire une maîtrise.

Lordley Santana de cette même promotion abonde presque dans le même sens. Son rêve de se faire inscrire à l’école du barreau cette année est quasi-impossible. Malheureusement, ce sont aux étudiants de payer le prix de la gabegie d’un petit groupe réactionnaire.

Cette crise que subit l’EDSEG doit, le plus vite que possible,se résoudre par un éventuel compromis. Les acteurs concernés doivent prendre leurs responsabilités pour qu’enfin les étudiants, qui souffrent de cette crise, reprennent leur activité académique ; et pour qu’une fois pour toutes, l’ordre et la paix soient établis au sein de cette école qui était jadis si prestigieuse.

Baby Stanley PIERRE.

babystanleypierre@gmail.com

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