À la découverte de Ritzamarum Zétrenne, la vibrante voix de Koze Kilti

« Mon succès est la preuve que l’homme est celui qui forge son propre destin », déclare Ritzamarum Zétrenne, l’animateur de Koze Kilti sur  Radio France Internationale (RFI) qui a toujours rêvé de faire entendre sa voix sur les ondes de RFI. Rédacteur au quotidien Le Nouvelliste, M. Zétrenne ne  cache pas sa fierté d’avoir emprunté la voie du journalisme.

Ritzamarum Zétrenne est un brillant journaliste qui  prête ses services à Radio France Internationale, à Magic 9 et  sa belle plume au quotidien Le Nouvelliste. Depuis ses premières expériences à Echo 2000 Inter à Petit-Goâve, il a toujours fait preuve d’un zèle hallucinant dans ce qu’il prenait plaisir à exécuter avec art, à savoir l’animation culturelle.

Tandis qu’il s’apprête à passer son premier Bacc, Ritzamarum, très influent dans sa classe (voire dans tout le lycée), créé de l’animation dans le cours de géologie que dispense le professeur Patrick Alézy, qui  n’est autre que le patron de la Radio Echo 2000 Inter. « Le professeur Alézy, en dispensant son cours, se plaisait à dire de temps à autre cette phrase que nous aimions tous et qui était : « Se bon bèt m ap ba nou la », se rappelle le journaliste qui va s’en servir pour un sampler qui semblait bien régaler ledit professeur. « Dans ses cours, je m’amusais à scander  »Vous êtes sur Bon bèt FM. Tout le monde  prenait  son pied », confie Ritzamarum. Le professeur et directeur de média, Patrick Alézy, va alors lui proposer de faire une expérience sur les ondes de sa radio. « J’ai tout de suite répondu affirmativement car l’idée me tentait. Mais, en réalité, je n’avais jamais envisagé auparavant une carrière dans la presse», confie l’animateur de Koze Kilti, une émission culturelle diffusée sur les  ondes de RFI.

Arrivé à Echo 2000 Inter, le jeune originaire de Vialet, première section communale de Petit-Goâve, va se trouver aux commandes de l’émission la plus écoutée de la radio, malgré son inexpérience. « Le directeur m’a confié l’émission Priorité-Culture, qui était à l’époque l’émission-phare de la radio. Au premier jour, il a tenu les rênes de l’émission, tandis que j’étais sur le panel avec un autre animateur de la radio. Le jour suivant, il m’a fait faux bond, me contraignant ainsi à prendre en charge cette émission », raconte Ritzamarum Zétrenne qui a eu tout le soutien du metteur en onde, David Louis Charles, un ami de sa famille. C’est ainsi que le jeunot a fait bondir l’écoute de cette  émission qui placera ensuite la radio en tête de liste des plus suivies à Petit-Goâve, selon une enquête de Internews.

Ritzamarum passera plus de deux ans à  enchaîner des émissions sur les ondes des médias comme Echo 2000 Inter, de Vision Plus et de Nova F, avant de prendre un répit pour commencer ses études universitaires. Après avoir bouclé son cycle d’études classiques au Lycée Faustin Soulouque, où il a eu d’excellents souvenirs à la fois comme fondateur du Mouvement pour le Développement Artistique et Intellectuel (MODARI) et comme leader de sa promotion. Ritzamarum rentre à Port-au-Prince pour intégrer la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) de l’Université d’État d’Haïti, où il décide d’étudier la Communication sociale au lieu de poursuivre son cursus en Histoire et Géographie à l’École Normale Supérieure (ENS). À noter qu’à cette époque le rectorat avait interdit à tout étudiant de fréquenter simultanément deux facultés de l’UEH. On comprend alors l’ampleur de sa flamme pour la communication.

En 2015,  Ritzamarum va tenter une nouvelle expérience dans les médias avec la création du journal Le National. « Il était déjà trop tard quand un camarade et moi avions contacté notre professeur de dramaturgie à la FASCH, Gary Victor, qui était également le rédacteur en chef de ce journal. Il nous a dit que les places étaient déjà prises malheureusement. Mais il nous a promis de faire publier nos articles », raconte M. Zetrenne.‘ Bien qu’il préfère prononcer des textes de sa vibrante voix, Ritzamarum engage sa plume à la production de bons articles portant sur des sujets attractifs et persuasifs, à la lecture desquels le célèbre écrivain Gary Victor prend plaisir.

« Après huit articles en moins d’un mois, le journal m’a contacté pour me demander d’intégrer la rédaction. Aux réunions de la rédaction, tout le monde appréciait mes articles et me félicitait pour ma plume. Par la suite, j’ai intégré la radio Pacific où j’ai présenté dans un premier temps Ribrik chanjman klimatik lan, une rubrique écologiste dans la matinale Viv-Ayiti, et l’émission Pacific nan zòn lan, en second lieu. En ce qui concerne cette dernière, j’ai pris un immense plaisir à la présenter  parce que je sentais que je faisais un travail utile », déclare le journaliste et militant écologiste, fondateur du Mouvement écologiste et citoyen Ti jès eko, qui est également membre du conseil d’administration du Groupe d’Action Francophone pour l’Environnement (GAFE) et qui fait partie des premiers membres ayant intégré le réseau Youth UNESCO Climate Action Network Haïti.

Ritzamarum, fondateur de Lect-heures (un club littéraire au profit des élèves de Carrefour) ne prend pas beaucoup de temps pour gravir les échelons dans les médias du groupe Pacific. En 2018, il commence à donner le ton à la rubrique Société du journal, tandis qu’il coordonne la matinale Viv-Ayiti pendant un certain temps. Cependant, il fait un bref passage à la télé comme responsable du Grand reportage. Par son sens aiguisé du professionnalisme, il marquera les esprits tout au long de ses quatre ans au Groupe Pacific.

En 2019, le blogueur de Mondoblog (de RFI), Ritzamarum Zétrenne, tire sa révérence de la maison Pacific. En 2019, il met sur pied, de concert avec son ami Nelson Jeantilus, Palmes Magazine, une plateforme qu’il met au service de la région des Palmes. Il est actuellement rédacteur au quotidien Le Nouvelliste, présentateur du journal Tout nouvèl de Magic 9 et anime l’émission culturelle Koze Kilti de RFI. Il se dit fier de ce bel essor que prend sa carrière. « Être journaliste à RFI a toujours été mon rêve le plus cher. Je me sens fier aujourd’hui  d’accomplir ce rêve », affirme Ritzamarum Zetrenne qui croit que son succès est la preuve flagrante que l’homme  peut forger son destin.

Tout au long de sa jeune carrière, le rédacteur  du Nouvelliste, Ritzamarum Zétrenne, n’a cessé de promouvoir une presse utile à la société et un journalisme  proposant des solutions, qui soulève des problèmes majeurs  en proposant des éléments de solution  permettant le progrès de la société.

Statler LUCZAMA

luczstadler96@gmail.com