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Histoire de la monnaie Haïtienne

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La monnaie tend à devenir un droit de créance matérialisé  par la monnaie manuelle, elle trouve sa valeur dans la stabilité politique et économique d’une nation. C’est-à-dire dans la production des biens et service régularisent  par le marché. Elle est un moyen de paiement utilisable à l’intérieur d’une zone monétaire avec des fonctions d’unité de compte et de réserve de valeur.

Evolution de la devise Haïtienne (Gourde)

Dans les systèmes économiques primitifs, la monnaie est très proche d’une marchandise, à l’époque coloniale l’Angleterre et la France sont engagées dans une lutte sans merci (1793-1802) et de (1803-1815, avant la victoire décisive de Trafalgar, l’Angleterre a la maitrise des mers, dans les dernières années du XVIIIe siècle détenait les 11/12 du tonnage marchand mondial.

 Dans les années 60, à Saint Domingue on ne compte des pièces de huit espagnoles, il s’agit de la pièce d’argent de huit réales, appelée plus tard Piastre, il avait une monnaie de compte (la livre coloniale), la monnaie espagnole D’or et D’argent.

L’arrêt du conseil du Roi du 24 mars 1670 voulait créer une monnaie pour les(Isle)et la terre ferme d’Amérique, la pièce de sols qu’il espérait ainsi retenir dans la colonie en augmentant son pouvoir d’achat légal, mais les pièces d’argent en France ne seront reçues  par le commerce que par leur poids de métal avec les monnaies étrangères similaires, comme la piastre D’Espagne. Les prix usuels de saint  Domingue en piastres, (gourdes) ou gourdins, dans les années 70 une piastre gourdes est  équivaut a 6 livres 14 sols, et on a remarqué la dépréciation de la livre coloniale.

En 1813, Alexandre Pétion a créé les billets de caisse. Les premiers billets de banque  haïtiens émis selon la technicienne de la monnaie au musée numismatique de la banque de la République Haïti (BRH) Arielle Célestin.

En 1827, sur la gouvernance de Jean Pierre Boyer, les premiers papiers (monnaie) sont émis pour la première fois, circulant sous les dénominations d’une gourde (1), de deux(2) etc.

Aux XX siècle le système économique Haïtien est passé du système flexible à celui de monnaie fixe, donc  Le taux était fixé comme suit 1$=5 HTG, avec le temps la devise du pays sera flexible, c’est-à-dire qu’elle sera réguler par le marché. Avec la confrontation entre l’offre et la demande. Plusieurs billet vont être en circulation dans l’économie comme,  dix-gourdes (10) vingt-gourde (20) jusqu’à mille gourdes(1000) le plus gros billet jamais mis en circulation en Haïti.

Augmentant son pouvoir d’achat légal, mais les pièces d’argent en France ne seront reçues  par le commerce que par leur poids de métal avec les monnaies étrangères similaires, comme la piastre D’Espagne. Les prix usuels de saint  Domingue en piastres, (gourdes) ou gourdins, dans les années 70 une piastre gourdes est  équivaut a 6 livres 14 sols, et on a remarqué la dépréciation de la livre coloniale.

Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle les piastres circulant en Amérique et en Europe était représentées par des pièces de quatre derniers types, les piastres coordonnées des deux piastres plus récent était appelées<< Peso gordo>> ou << piastres fortes>>, il était prévu que les paiements seraient fait en piastres fortes, en <<gordo>>  c’est de la qu’est venu le nom de <<gourde>>, qui porte encore l’unité monétaire haïtienne.

Il y avait aussi le vocable de <<cob>> nom vulgaire de la monnaie de billon en Haïti et aussi le gourdin, pièce d’un quart de piastre. Donc la gourde était considérer comme référence à l’époque coloniale, comme le dollar américain aujourd’hui.

Bien-Aime Frantz Bertin Adjy

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