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Un nouveau projet de société́ s’impose en Haïti

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 «La révolte nait du spectacle de la déraison politique, de linjustice sociale, économique et politique.»

L’état social  et le cadre de vie du centre d’intérêts communs, qui gèrent la société́ haïtienne, pour établir des relations durables, de vivre ensemble sous des lois communes, et soumis à̀ un règlement commun, c’est-à-dire l’état social et le cadre  de vie régissant le centre d’intérêts communs tels  que : communications, rapports, relations, épanouissement, développements et évolution, sont défaillants, anomiques et ne répondent pas aux aspirations de la majorité́ des citoyens haïtiens dans la société́ haïtienne.  

On entend par société́ un corps d’ensemble, ce que nous haïtiens n’avons pas et c’est de là, que proviennent  tous nos problèmes.  Nous avons un problème de société́  de par notre passé  colonisé.   La division est étroitement liée par la colonisation imposée aux esclaves, avec une structure de discrimination, de préjugé qui avait assujetti la population à l’acceptation de l’inacceptable. 

Force de l’absence de l’unité́ caractérisant la nation aujourd’hui, le peuple haïtien est au désarroi  dans une incompréhension totale de sa condition de vie sociale : être un citoyen ou un esclave du temps  moderne. Aujourd’hui le peuple a compris et il aspire à̀ un nouveau état social  et de cadre de vie, d’où̀ l’intérêt serait commun pour l’ensemble des citoyens haïtiens. 

«Un nouveau projet de société́ commun et inclusif s’impose en Haïti, pour garantir l’équité́ sociale, politique et économique pour tous.» 

Ce projet de société́ que préconise, cet ouvrage, a pour objectif la réalisation de la volonté́ profonde inachevée de l’empereur Jean Jacques Dessalines, qui voulait qu’Haïti soit un pays libre, prospère, et indépendant pour les indigènes haïtiens. 

Les dirigeants succédant l’empereur n’ont pas poursuivi le travail de  Jean Jacques Dessalines, ils ont joué́ aux colons par l’exclusion des castres et fini  par condamner Haïti à la pauvreté́, à la dépendance et à la prédominance de l’étranger. Le peuple haïtien quant à̀ lui, fait l’objet d’une insécurité́ généralisée , harassé par la faim et la soif, jamais assouvies. Sa misère, en plein essor, bat son plein, vivante et flamboyante.

Haïti est toujours là où il y a plusieurs sociétés de castes, une minorité́ qui ingurgite les avoirs du peuple  et avec plusieurs occupations étrangères successives. 

Haïti continue d’être un pays injuste, profondément inégalitaire, où une minorité́ de 3% de possédants gère 80 à 90% de l’économie du pays, surexploitant une main-d’œuvre « taillable et corvéable », à merci. Le clivage entre la classe supérieure et la classe inferieure, entre les bourgeois, monopolisant la propriété́ et les moyens de production et les ouvriers, les masses populaires et paysannes constituent une réalité́ incontournable. Les distorsions sociales prennent la forme principale de gonflement des masses, paupérisées et exclues. Ainsi, cette minorité́ de possédants, contrôlant les moyens d’existence de société́, en général, ne fait pas d’elle réellement une classe sociale. Cette minorité́ de possédants constitue une mafia économique, au détriment de l’économie du pays, des masses populaires et paysannes du pays.

En effet, c’est un groupe de mafia économique égoïste, cupide, complétement indifférent. Cette minorité́, jouissant de tous les privilèges, ne contribue guère aux transformations sociales, pourtant nécessaires, par l’éducation et l’organisation des masses populaires et paysannes. Au contraire, elle méprise la masse populaire, et même, s’oppose à̀ elle, avec virulence et condescendance.

Il faut changer l’ordre des choses

Des problèmes de déséquilibres néfastes d’une destructivité́ agissante dans la société́ haïtienne, entre  les besoins de prérogatives politiques du régime au pouvoir, au détriment  de la justice sociale, politique et économique, ainsi qu’au détriment de la protection des droits et libertés des citoyens haïtiens. Ces problèmes de déséquilibres se traduisent par cette déconcertante nomenclature suivante:

1) Le dysfonctionnement des institutions du contrôle social de l’état, par la politisation de la police, du service de la sécurité́ intérieure de l’état, des forces armées d’Haïti et l’ensemble des institutions des services publics du pays. 

2) La subordination de la justice partisane au pouvoir  politique, empêchant une saine justice aux revendications du peuple haïtien, qui a déjà̀ raisonné à travers l’ascendance de la violence vindicative, qui risque de raisonner, encore en ce jour.

3) La déraison politique de l’exclusion et de répression de l’opposition politique, où la violence vindicative devient la formule d’expiation, par excellence, en matière de résolution des conflits politiques, dans la société́ haïtienne. 

4) La centralisation du pouvoir politique au sein de l’exécutif, ainsi que la personnalisation du pouvoir, en la personne du chef de l’état. 

Les contenus manifestes néfastes des problèmes de déséquilibres, qui découlent de l’état social et le cadre de vie commune de la société́ haïtienne d’aujourd’hui, sont caractérisés par la nomenclature suivante de la typologie de ces crimes de revendications : 

Premièrement 

1. Des crimes de revendications, au sujet des injustices, de la pauvreté́ et de la misère, plusieurs activités criminelles, visant à forcer l’amélioration et/ou le changement des conditions de la vie chère, du chômage, de l’injustice. Ces activités criminelles équivalentes aux injustices revendiquées.

2. Les revendications des victimes judiciaires de l’impunité́, se traduisent par des activités criminelles de réplique de vendetta, par la violence équivalente. D’où̀ les victimes se transforment en justiciers et/ou dans un rapport de force de répliquer ou avouer sa faiblesse. Ces activités criminelles apparaissent comme le recouvrement forcé d’une dette de crimes ou de violence équivalente. 

En résumé́:

L’alliance effectuée, par ces deux premières catégories des revendications d’injustice, en période de crise et pré́-électorale, est l’aggravation de base de l’instabilité́ politique et de sécurité́ en Haïti. Elle pousse à l’obtention de certains changements de la condition sociale, économique et d’assouvissement d’iniquité́ judiciaire et politique. 

Deuxièmement

1. Des crimes de revendications d’injustice, de l’exclusion et d’opposition politique. L’objectif de ces activités criminelles est l’obtention des droits d’opposition et de participation politique, par des moyens, permettant la déstabilisation, la démission, ou le renversement du régime au pouvoir.

 2. Des crimes de revendications para-révolutionnaires; l’objectif : pousser aux  changements et vers des décisions politiques qui sont favorables aux intérêts politiques et économiques des mouvements politiques des activistes et des révolutionnaires, par la violence et la terreur. 

Enfin, des crimes répressifs; dont l’objectif consiste à maintenir le pouvoir, par la domination politique, par des comportements antisociaux de violations des droits et libertés et par des déficiences de jugements politiques. Rien que la « déraison politique ». 

Tous ces problèmes, des déséquilibres néfastes, qui sont provoqués par ces attributions de pouvoir, soutenus par des articles constitutionnels et leurs applications habituelles, par les chefs d’État haïtien, dans leur gestion du pouvoir politique de l’exécutif de l’État. Ils ont été́ fondés et sévèrement critiques, avec l’aggravation de la criminalité́ réactionnelle de l’instabilité́ politique et de sécurité́ en Haïti. 

Les revendications du peuple haïtien sont maintenant caractérisées, non seulement par cette criminalité́ réactionnelle, par les citoyens et militants mais, également, par une criminalité́ des crimes justiciers, de la prolifération grandissante, des « gangs criminels justiciers », de revendications socioéconomiques et politiques dans des quartiers populaires, sur tout le territoire national d’Haïti. 

Les revendications des gangs criminels-justiciers se caractérisent et se manifestent par leurs activités criminelles dont les mieux connues sont les suivantes:

 – Le blocage des routes nationales par des moyens armés et d’intimidation. 

– Les meurtres, les viols; les vols à main armée : vols de véhicules de transports publics  et privés. 

– Les enlèvements et séquestrations avec rançons. 

– Les trafics et des raquettes de protection. – Le trafic de drogues, d’armes à feu. 

– Les fraudes, d’autres types de délits et de crimes majeurs. 

Soit un phénomène criminel d’instabilité́, de sécurité́ préoccupante, pour l’État, le système de justice et pour la société́ haïtienne. 

Les profils, d’objectivité́ et de subjectivité́ de la personnalité́ criminelle de ces « gangs criminels-justiciers, socioéconomiques et politiques de ces haïtiens » sont les suivants :

  1. La criminalité́ consolidée, de se venger et se faire justice, face à l’injustice sociale, économique, politique et judiciaire, la marginalisation multiforme, l’inculturation criminelle et looser gang : association opportuniste. 
  • La distorsion cognitive, l’aventurisme négatif, dans la dynamique du risque, l’imperméabilité́ affective où autrui n’est pas construit et une hétéro-agressivité́ archaïque, d’un fond haineux et justicier.

 En dernier lieu, leur force, dans la délinquance, comporte aujourd’hui, un niveau d’antagonisme, de dangerosité́ et de cruauté́, très enlevée. Cette délinquance, manifestement archaïque se traduit dans une guerre des gangs rivaux, entre eux, qui s’appuie sur une forte destructivité́ et d’auto-destructivité́, dans un sentiment de puissance magique, capable d’ensanglanter la mémoire du peuple haïtien. 

Ces gangs criminels-justiciers socioéconomiques et politiques sont armés d’armes de guerre ni la police ni l’État haïtien n’arrivent à̀ leur enlever (ils sont impuissants). Ils règnent, en maitres et, sans être inquiètes. Ils terrorisent et assassinent les citoyens haïtiens, en créant la terreur et l’insécurité́ sur l’ensemble du territoire national d’Haïti. L’instabilité́, la peur, l’insécurité́ deviennent monnaie courante et le gouvernement sévèrement critiqué par les citoyens qui se sentent abandonnés à eux-mêmes. Ce qui n’est pas sans fondement. 

En résumé́, dans la société́ haïtienne actuellement, chaque citoyen haïtien devient une cible et une victime potentielle. Nul aujourd’hui ne se sent à l’abri. Nul ne peut dire que cela n’arrive qu’aux autres. Le malheureux pris en otage (kidnapping), exécuté́ sommairement, en sortant à la banque ou pour son opinion politique, pouvait être vous, peut être moi-même. La pauvre femme violée, dépouillée et humiliée par vengeance, pouvait être une sœur ou une mère. Le pauvre travailleur ou un passant, agressé physiquement et/ou fauché, par les balles des bandits, pouvait malheureusement, avoir été́ un frère, un ami. La victime de violence criminelle des gangs criminalisées, un leader politique, peut-être, un fonctionnaire d’une institution privée ou publique, un homme d’affaires, un petit commerçant, etc. 

C’est ce sentiment de totale impuissance, l’impression d’être, sans défense devant les formes les plus violentes de la criminalité́, qui font partie de la vie des Haïtiens, aujourd’hui, en Haïti. Même l’État haïtien et ses institutions fondamentales ne sont pas à l’abri. Cette peur est d’autant plus redoutable qu’elle développe chez les citoyens haïtiens une très grande méfiance, une grande insécurité́ et une anxiété́ qui emprisonnent, dans un état émotionnel de stress permanent.

Ce qui démontre clairement que l’état social et le cadre  de vie régissant le centre d’intérêts communs dans la société́ haïtienne tels que : communications, rapports, relations, épanouissement, développements et évolution, sont défaillants anomiques et ne répondent pas aux aspirations de la majorité́ des citoyens haïtiens de la société́ haïtienne.  

Tout comme le projet de société́ de Boukman  a permis de se soulever contre l’esclavage, le projet de société́ de l’empereur Jean Jacques Dessalines a permis de briser à jamais la chaîne de l’esclavage et de rédiger l’acte de l’indépendance d’Haïti de 1804, et énonçait la volonté́ d’assurer  aux indigènes d’Haïti,  un pays indépendant et prospère.

Notre présent projet de société́ de la République d’Haïti a pour objectifs :

1. D’assurer des gouvernements stables en Haïti

2. De garantir la sauvegarde de l’indépendance d’Haïti

3. De réaliser le développement durable et prospère d’Haïti.

Qui  sont les trois grands piliers majeurs, qu’il faut, pour maintenir  l’équilibre d’Haïti! 

Tous les problèmes de déséquilibres néfastes que nous vivons aujourd’hui et depuis des années en Haïti, découlent de notre incapacité́ de tenir ces trois grands piliers majeurs. 

Ces problèmes de  déséquilibres néfastes, se traduisent par cette déconcertante nomenclature suivante, d’une destructivité́ agissante dans la société́ haïtienne :

  1. Des instabilités politiques et de sécurité́ de la mauvaise gouvernance politique chronique et endémique, ainsi que  de mauvaise gestion de l’État haïtien.

2. Des turbulences de conflits politiques revendicatifs permanents, contre  la misère, contre l’insécurité́ généralisée, contre l’injustice et l’impunité́ judiciaire. Proliférations des gangs criminels, qui assassinent et   terrorisent. 

3. La politisation des institutions de l’État, la corruption bat son plein à tous les niveaux

4. La dépendance totale d’Haïti et l’effondrement économique du pays. 

Le  chaos règne!!!

Ce projet de société́ de la République d’Haïti dresse un plan cadre de programmes politiques stratégiques et des mesures correctives des lois constitutionnelles et autres, qu’il faut appliquer et réaliser pour mette fin à̀ la descente aux enfers politiques et économiques d’Haïti. C’est-à-dire,  pour assurer des gouvernements stables en Haïti; de garantir la sauvegarde de l’indépendance d’Haïti et réaliser le développement durable et prospère d’Haïti.

Cet «projet de société́ de la République d’Haïti» , se  veut être un  guide accompagnateur pour tous les leaders des partis politiques, des regroupements, des plateformes politiques et des  organisations civiles  citoyennes, pour un changement réel et profond pour garantir l’État social et le cadre  de vie de centre d’intérêts communs, plus juste et équitable de la société́ haïtienne,  pour tous les citoyens haïtiens .

Jean Ulrick PAVILUS Criminologue Analyste

Le 2 septembre 2020.

BUREAU DE CRIMINOLOGIE EMPIRIQUE D’HAÏTI 

Jean Ulrick PAVILUS, Président fondateur 

Nyrvah Florens BRUNO, co-fondatrice, administratrice générale 

Raison sociale «BECH.» 

Immatriculation Fiscale : 000-702-169-6. 

Patente : 8607021711 

Tél.: 509 3442-0831 / 509-3821-4693

Jean Ulrick Pavilus, criminologue analyste

www.bcehaiti.com

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