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Jean Michelot POLYNICE : Un passionné de la littérature érotique !

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Avec Jean Michelot POLYNICE, c’est l’aspect érotique qui prime dans la littérature. Passionné depuis la  classe de seconde, celui qui utilise «Le Cupidon» comme nom de plume se donne pour tâche de faire de la littérature érotique un outil pouvant «ouvrir une fenêtre sur l’éducation sexuelle des adolescents et des jeunes». « L’idée, c’est de permettre aux lecteurs de comprendre que le fait de parler de l’érotisme n’est pas un péché…Je vais écrire pour! briser les tabous», affirme le travailleur social lors d’une interview accordée au journal Le Quotidien News.

Né à Port-au-Prince un 17 novembre, Jean Michelot POLYNICE habite dans la commune de Carrefour avec son père et sa petite sœur. Quant à sa mère, Marie Thérèse Louis, elle est partie pour l’au-delà le 13 février 2014. Ancien étudiant à la Faculté des Sciences Humaines (FASCH) de l’Université d’État d’Haïti (UEH),  Michelot le Cupidon est le principal acteur du spectacle dénommé « scène adulte » organisé par son groupe « Le Classique ». « Il s’agit d’une activité socio-culturelle qui vise l’éducation sexuelle des jeunes pour un sain épanouissement ».

Auteur d’un recueil de Nouvelles intitulé « Si les culottes pouvaient parler », Jean Michelot POLYNICE est aussi enseignant, conférencier et poète. Il s’est intéressé à l’idée de devenir écrivain depuis la classe de troisième secondaire. « Nombreux sont les camarades qui m’ont encouragé à aller plus loin dans l’écriture. Mais l’idée de publier mon premier recueil de nouvelles venait d’un ami. Ce dernier m’a conseillé de me lancer à fond, au-delà du slam, pour m’initier à la littérature érotique », raconte le jeune écrivain au  journal. «Je suis un passionné de la littérature érotique […] Je me suis dit que, puisque parler de sexualité reste encore tabou pour plus d’un, je vais écrire pour  briser les tabous entourant le sujet. Car, comme disait David Homel: ‘’Briser un tabou donne du pouvoir’’ », a-t-il ajouté.

La plume de Michelot est osée, dit-on. Là-dessus, il n’y a aucun doute, pense plus d’un. Et cela, son nom de plume, à savoir Le Cupidon, l’avait annoncé en se référant à l’avis de certaines de ses lectrices. « Le Cupidon reflète mon nom de plume. Ce pseudonyme venait surtout de ma façon d’écrire sur l’amour. Même si ma plume ne décrit pas uniquement les choses du cœur », précise Jean Michelot POLYNICE.

Faire de la littérature, c’est être aussi un lecteur assidu et avoir des auteurs comme références à l’instar de « […] Jacques Roumain, René Depestre et de Gary Victor». « Je fais de la littérature pour exister. Pour exprimer ce que beaucoup ne valent pas exprimer. Pour faire attendre les cris silencieux étouffés par le conformisme de la société », confie le Cupidon au journal.

Être écrivain ne se résume pas uniquement à publier un livre, encore faut-il avoir une idée à défendre. Il faut que la plume porte une cause avec elle, précise Jean Michelot POLYNICE. Auteur d’un recueil de poèmes intitulé, « Grès kakawo», l’ancien étudiant de l’Université d’État d’Haïti (UEH) a fait savoir qu’il écrit sur l’amour comme thématique et ce, dans toute sa dimension spirituelle, morale, psychique, sociale et sentimentale.

À côté de son chapeau d’écrivain, celui qui est aussi travailleur social et enseignant, est d’avis qu’il devrait y avoir une franche collaboration entre les parents, les professeurs et les membres de la direction des écoles. « Encore faut-il qu’il ait des psychologues et des travailleurs sociaux au sein des établissements scolaires pour un accompagnement psychosocial approprié. En outre, la place de l’État haïtien est un facteur non négligeable pour un système éducatif plus productif sur le plan intellectuel », explique Jean Michelot POLYNICE en soulignant, par ailleurs, que face à la situation socio-politique presque chaotique dans laquelle se trouve le pays, les jeunes, plus que jamais, doivent se serrer les coudes.

Jackson Junior Rinvil

rjacksonjunior@yahoo.fr

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